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C’est un lectorat très particulier et très vaste qui attend annuellement l’évènement culturel francophone: le salon du livre français.
Critiques, signatures d’ouvrages, bandes dessinées, conférences et musique se partagent les coins du BIEL (Beirut International Exhibition & Leisure Center), un évènement, sous le patronage du Premier ministre libanais, Tammam Salam, en coopération avec l’ambassade de France à Beyrouth et baptisé cette année "Libres Livres".
"Le passage par le Salon est un véritable moment de passion que suscitent l’ambiance, les débats, la présence des auteurs et les bousculades bon enfant pour les signatures. Tout cela dégage une magie soutenue par l’enchantement que procurent la langue française et sa richesse. Cet évènement majeur de la vie culturelle libanaise est rendu possible par le dévouement de tous ceux qui contribuent à son organisation et, au premier chef, au soutien de l’ambassade de France au Liban", a souligné le chef du gouvernement libanais, à l’occasion de l’inauguration du salon du livre le 24 octobre 2015.
On retrouve également plusieurs expositions, stand des éditeurs arabophones ainsi qu’une dimension professionnelle du salon (atelier des traducteurs, atelier des bibliothécaires et atelier webradio), sans oublier les tables rondes.
A la veille de la clôture du salon du livre, le samedi 31 octobre, l’ancien ministre libanais des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, signait son nouvel ouvrage: "La vie à bras ouverts".
Dans la conférence qui a précédé la signature, M. Sehnaoui a souligné l’importance de faire les bons choix, entre 16 et 20 ans, âge où le libre arbitre est à son apogée, et de ne pas tuer l’enfant qui est en nous, mais de le protéger.
"L’organisation annuelle du Salon du livre francophone et son succès grandissant confortent en outre le rôle historique de Beyrouth dans la vie des idées et contribue à l’affirmation de son statut si particulier de ville ouverte. Cette année encore, il permettra à de nombreux auteurs et éditeurs de rencontrer leur public, d’échanger leurs vues, de débattre et de trouver à Beyrouth de nouvelles motivations qui contribueront à enrichir leur travail de création. Je suis heureux que les écrivains libanais, qui ont trouvé un public francophone nombreux et attentif à leur œuvre, y soient si bien représentés. Toutes les conditions sont donc réunies pour que cette édition soit un nouveau succès", note Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban.
Il convient de même de mentionner qu’à part le large parterre de personnes intéressées et de lectorats fidèles, le dimanche est spécialement fait pour les familles qui viennent accompagnées de leurs enfants afin de les encourager, dès leur jeune âge, de pratiquer le français, deuxième langue parlée et enseignée au Liban. Les jours de la semaine sont surtout comblés d’élèves et d’étudiants, qui viennent au salon du livre dans le cadre de visites organisées par leurs écoles et leurs universités.