Bloom - The Paper Kites
C'est suite à la lecture d'un article racontant l'histoire d'une jeune australienne, bloggueuse et youtubeuse, que j'ai eu l'envie d'aborder le sujet de la place du paraître dans notre société.
Essena O'Neill, 690 000 abonnés sur Instagram et 250 000 sur Youtube, a décidé de dévoiler la réalité qui se cache derrière toutes ses photos parfaites.
Elle explique que le mode de fonctionnement des réseaux sociaux l'a poussé à toujours plus de privations, de perfectionnisme, dans le but d'obtenir l'adoubement de ses followers.
En apparence, cette jeune fille a une vie parfaite, elle est magnifique, reçoit des vêtements et produits cosmétiques de luxe, est généreusement rémunérée par les marques avec lesquelles elle a conclut des partenariats.
Pourtant, elle a décidé de tout stopper (ou pas finalement !), pourquoi ?
Tout simplement parce que, sur les réseaux sociaux, la course à la perfection est si omniprésente qu'elle empoisonne la vie de beaucoup de jeunes femmes.
La perfection ne peut être atteinte car elle est subjective et qu'on trouve toujours quelque chose chez quelqu'un à envier, c'est là toute la perversité du système.
La société nous pousse à l'uniformisation, on veut de l'originalité pas trop originale, on attend de nous une image parfaite, celle que l'on retrouve dans les spots publicitaires à la TV ou à la Une des magazines.
Les conséquences sont désastreuses, entre perte de confiance en soi, dépressions, troubles du comportement, ...
Je m'inquiète car, moi-même, il m'arrive assez régulièrement d'avoir un sentiment de désespoir face à la perfection environnante.
J'ai envie d'être parfaite moi aussi mais je sais que commencer à essayer de l'être, c'est s'enfermer dans un engrenage sans fin.
Des nanas filiformes, qui mangent comme des oiseaux en faisant du sport 7/7 jours, qui sont fringuées d'articles hors de prix, voyagent d'un claquement de doigts, sont hyper actives et paraissent si heureuses.
Quand on gratte un peu, on se rend vite compte que quelque chose cloche, certaines craquent en vidéo comme Essena ou Caroline, d'autres disparaîssent quelques temps avant de réapparaître amaigries et la mine fatiguée.
Certaines mettent en péril leur vie à force de vouloir correspondre aux standards de la mode, comme par exemple la célèbre bloggueuse Chiara Ferragni, de plus en plus maigre au fil des semaines...
Heureusement que certaines résistent à la tentation mais j'avoue que tout cela ne me dit rien qui vaille...
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Des bisous.