Chroniqué par Laulitta
:star: Je suis là de Clélie Avit
Nombre de pages : 250
Éditeur : JC Lattès
Date de sortie : 27 mai 2015
Collection : Romans Contemporains
Langue : Français
ISBN-10: 2709649357
ISBN-13: 978-2709649353
Prix Éditeur : 14,50€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Elsa n’a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu’un accident de montagne l’a plongée dans le coma. Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.
Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d’Elsa et s’installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu’un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse. Ce qu’il ignore, c’est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?
Mon Avis :
Clélie Avit signe ici son premier roman chez JC Lattès et c’est avec plaisir que nous découvrons l’histoire de Thibault et Elsa. Il s’agit de deux jeunes personnes que la vie n’a pas épargné, l’une puisqu’elle est dans le coma depuis près de cinq mois, l’autre car son propre frère a eu un accident, causant ainsi la mort de deux jeunes filles. Pourtant, l’espoir est présent, surtout à travers le personnage d’Elsa qui, malgré son coma, parvient à entendre les bruits qui existent autour d’elle, sans que personne ne le sache. Elle est courageuse malgré ce qui lui est arrivé. Quant à Thibault, il s’agit d’un jeune homme très simple qui trouve en Elsa un point d’appui.
L’alternance des points de vue, ainsi que le fait de connaître les pensées d’Elsa rendent l’histoire originale, avec une teinte de doux-amer. Doux car les personnages nous entraînent dans leurs aventures et on se plaît à suivre les méandres de leurs pensées. Amer car la tristesse est maître mot de l’histoire et l’impossibilité pour ces deux héros d’être ensemble dote le texte d’une certaine frustration.
À travers son récit, on peut repérer les lectures de la jeune auteur puisque l’histoire n’est pas sans rappeler celle de Marc Lévy dans “Et Si C’était Vrai”. Pourtant cela ne gêne en rien la lecture puisque Clélie Avit apporte son propre style d’écriture dans son roman et se détache ainsi du célèbre écrivain. Cependant, une chose m’a fortement gênée. Il s’agit du niveau de langage. L’auteur prend soin de donner un niveau de langage assez familier et très oralisé à ses personnages, ce qui nous permet de nous sentir plus proche d’eux, c’est vrai. Pourtant, l’absence de négation bien trop récurrente a quelque peu gâché ma lecture. J’apprécie, il est vrai, quand les personnages sont en confiance et adoptent un langage courant. Mais ici, il y a trop de tournures oralisées, qui viennent alourdir le texte, malgré la présence de phrases courtes. Ces raisons ont rendu ma lecture peu agréable, même si je souhaitais la continuer pour connaître la fin des aventures d’Elsa et Thibault.
Ainsi, le roman n’a pas été à la hauteur de mes espérances, mais il reste une lecture très plaisante, qui permet d’oublier ses soucis personnels.
Chroniqué par Laulitta
:star: Je suis là de Clélie Avit
Nombre de pages : 250
Éditeur : JC Lattès
Date de sortie : 27 mai 2015
Collection : Romans Contemporains
Langue : Français
ISBN-10: 2709649357
ISBN-13: 978-2709649353
Prix Éditeur : 14,50€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Elsa n’a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu’un accident de montagne l’a plongée dans le coma. Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.
Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d’Elsa et s’installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu’un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse. Ce qu’il ignore, c’est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?
Mon Avis :
Clélie Avit signe ici son premier roman chez JC Lattès et c’est avec plaisir que nous découvrons l’histoire de Thibault et Elsa. Il s’agit de deux jeunes personnes que la vie n’a pas épargné, l’une puisqu’elle est dans le coma depuis près de cinq mois, l’autre car son propre frère a eu un accident, causant ainsi la mort de deux jeunes filles. Pourtant, l’espoir est présent, surtout à travers le personnage d’Elsa qui, malgré son coma, parvient à entendre les bruits qui existent autour d’elle, sans que personne ne le sache. Elle est courageuse malgré ce qui lui est arrivé. Quant à Thibault, il s’agit d’un jeune homme très simple qui trouve en Elsa un point d’appui.
L’alternance des points de vue, ainsi que le fait de connaître les pensées d’Elsa rendent l’histoire originale, avec une teinte de doux-amer. Doux car les personnages nous entraînent dans leurs aventures et on se plaît à suivre les méandres de leurs pensées. Amer car la tristesse est maître mot de l’histoire et l’impossibilité pour ces deux héros d’être ensemble dote le texte d’une certaine frustration.
À travers son récit, on peut repérer les lectures de la jeune auteur puisque l’histoire n’est pas sans rappeler celle de Marc Lévy dans “Et Si C’était Vrai”. Pourtant cela ne gêne en rien la lecture puisque Clélie Avit apporte son propre style d’écriture dans son roman et se détache ainsi du célèbre écrivain. Cependant, une chose m’a fortement gênée. Il s’agit du niveau de langage. L’auteur prend soin de donner un niveau de langage assez familier et très oralisé à ses personnages, ce qui nous permet de nous sentir plus proche d’eux, c’est vrai. Pourtant, l’absence de négation bien trop récurrente a quelque peu gâché ma lecture. J’apprécie, il est vrai, quand les personnages sont en confiance et adoptent un langage courant. Mais ici, il y a trop de tournures oralisées, qui viennent alourdir le texte, malgré la présence de phrases courtes. Ces raisons ont rendu ma lecture peu agréable, même si je souhaitais la continuer pour connaître la fin des aventures d’Elsa et Thibault.
Ainsi, le roman n’a pas été à la hauteur de mes espérances, mais il reste une lecture très plaisante, qui permet d’oublier ses soucis personnels.