All I want for Christmas is…

Publié le 06 novembre 2015 par Mentalo @lafillementalo

Il y autant de manières de fêter Noël (ou pas) que de familles (…ou pas), de celles qui mettent le petit Jésus en mie de pain dans la crèche artisanale le 24 décembre à minuit, à celles pour qui le Père Noël est vraiment une ordure, en passant par celles qui pourraient afficher « statut: compliqué ». Puis il y a celles qui ont décidé un lendemain d’orgie que même sur internet, même sans devoir risquer un orteil dans un magasin bondé à filer la nausée, il n’est pas question qu’un seul cadeau de plus franchisse la porte de la salle de jeux familiale pour y laisser sournoisement traîner ses petites pièces vicieuses sous le canapé dès la première (et donc seule, puisqu’après il manque des pièces, des pions, des dés, des morceaux, des éléments, des dominos, des jetons, des chevaux, des ouistitis, des cartes, des lapins, que sais-je) utilisation. La nôtre.

De même, ça nous démangeait depuis quelques années, ça nous a pris le temps d’assumer de dire à  nos Belles-Mamans respectives:  nous ne viendrions plus nous plomber le foie en leur compagnie. Et puis, l’an dernier, les enfants ont trouvé une enveloppe au pied du sapin, qui, tout de même, continuait à clignoter dans notre salon. Dedans, des billets d’entrée au Parc Futuroscope. Les questions fusent: c’est loin? Très. C’est comment? Génial, vous verrez. Vous n’imaginez pas ce qui vous attend, comme ils disent à PoitiersDépart immédiat. Cette histoire de cadeaux et d’agapes familiales était oubliée.

L’avantage du Futuroscope par rapport aux parcs « classiques », c’est que l’écrasante majorité des activités se passe à l’intérieur, vu qu’elles sont basées essentiellement sur l’image. Pour une visite d’hiver, c’est donc parfait.

Alors bien sûr on en a pris plein les yeux, bien sûr ils n’avaient jamais vu d’écrans aussi géants, bien sûr j’ai à nouveau pleuré devant Les ailes du Courage, on a ri beaucoup, crié un peu de peur, voyagé tellement, rêvé beaucoup, dansé trois fois de suite avec les robots… Si les enfants ont adoré La Machine à voyager dans le temps des lapins crétins, mon coup de coeur va au poétique voyage du Petit Prince, tandis que le Jules est fan d’Arthur et les Minimoys. La féerie du spectacle nocturne ne laissera personne indifférent, même si le scénario est un peu léger – mais ça, les mômes s’en foutent un peu. Parce que oui: le Futuroscope se visite idéalement sur deux jours, à moins d’habiter à côté. Tous les hôtels à proximité proposent des formules de séjours incluant les billets d’entröe au parc, et bien souvent le séjour des enfants (jusqu’à 16 ans!) est gratuit.

Le truc en plus: la gentillesse  et le sourire du personnel. Se mettant en quatre pour retrouver un bonnet égaré notamment… Le truc un peu moyen: les restos, comme dans tous les parcs.

Je n’en raconte pas plus, se laisser surprendre est encore la meilleure façon de découvrir ce parc tellement différent des autres. Pas interdit du tout qu’on nous y croise à nouveau dans les allées et les fauteuils moelleux le 25 décembre…


All I want for Christmas is… move!

Point déclaration d’intérêts:

Merci au Futuroscope, ayant appris notre réservation spontanée, de nous avoir offert des Pass Premium, permettant (entre autres) de ne pas attendre lors d’un seul passage aux cinq principales attractions (valeur: 15€ , tellement pratique en hiver que nous en avons racheté lors de la seconde journée!)