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Nathalie Azoulai, le 7 octobre 2015 à Paris I Photo ©JOEL SAGET/AFP
La romancière parisienne Nathalie Azoulai pour "Titus n’aimait pas Bérénice" (éditions POL) a été désignée Lauréat du prix Médicis 2015. Son livre était en course pour le Goncourt et le Femina notamment. "Je suis très heureuse. C’était une semaine difficile, mais qui se termine de la plus belle des manières » déclare l’écrivaine de 49 ans. "J’étais aussi nommée sur quelques autres listes et il y a ce jeu de l’attente (...) qui se conclut admirablement". "Titus n’aimait pas Bérénice" a été choisi parmi 28 ouvrages : 11 romans français, 8 romans étrangers et 10 essais toujours en lice il y a quelques heures pour l’ultime étape vers la récompense. Parmi les écrivains sélectionnés, on retrouve Charles Dantzig "Histoire de l'amour et de la haine" chez Grasset, Hédi Kaddour, "Les prépondérants" aux éditions Gallimard, Maryline Desbiolles, "Le beau temps" au Seuil, mais aussi Christophe Boltanski, "La cache" chez Stock primé par le Femina...Le Médicis du roman français millésime 2015 succède ainsi à Antoine Volodine "Terminus radieux" (Seuil). Le Médicis du roman étranger, lui, a été très disputé. Javier Cercas, "L'imposteur" chez Actes Sud, Anna North "Vie et mort de Sophie Stark" aux éditions Autrement ou encore Jon Kalman Stefansson, "D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds" chez Gallimard étaient particulièrement bien placés. Il a finalement été remporté par l’écrivain turc Hakan Günday "Encore" (Galaade). Le prix Médicis de l'essai revient, enfin, à Nicole Lapierre "Sauve qui peut la vie" aux editions Seuil. FG
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