Des présentations impactantes ? C’est à dire plus interactives.
C’est simple : c’est avec du storytelling que cela se passe. Il faut faire entrer l’auditoire dans l’histoire qu’on lui raconte. Mais bon, une fois qu’on a dit ça, on n’a rien dit du tout.
De manière plus précise, que faut-il faire ?
Oui, parce qu’il faut faire quelque chose. Une enquête a montré que près de 50% des auditeurs d’une présentation font autre chose qu’écouter. SMS, email et endormissement forment le trio de tête de ces autres activités.
Casser la glace
Nous sommes tous égaux devant une présentation, mais nous n’y venons pas tous dans le même état d’esprit. d’où la nécessité d’une mise à niveau, ou plutôt d’un nivellement. Casser la glace à l’aide d’un exercice simple est très utile. Je le fais moi-même au début de mes interventions de formation. C’est aussi le meilleur moyen de donner le ton de l’intervention et de signaler que l’interactivité est requise pour la suite. Et d’avoir un effet… comme celui-ci.
Raconter des histoires
Mais oui, encore et toujours. Oubliez les références au cerveau droit ou gauche, l’âge ou le profil de chacun, tout le monde tend l’oreille (et les autres sens aussi) quand une histoire commence. Des anecdotes, une vraie évolution, d’un problème vers une résolution de ce problème : c’est tout ce que notre cerveau aime. Un conflit à résoudre et l’auditoire est parti… pour rester !
Ajouter des vidéos
Des milliards d’heures de vidéos visionnées tous les mois sur YouTube, et toujours aussi peu d’utilisation de vidéos dans des présentations. Ce n’est pourtant pas un problème d’obstacle technique ! Les vidéos ont un potentiel émotionnel unique en leur genre.
Une vidéo comme celle-ci, par exemple :
Eviter d’être linéaire
Une bonne histoire est tout sauf linéaire. Ne raisonnez plus en enchaînement de slides (et en numérotation de slides), mais en enchaînement d’idées, qui ne sont pas forcément chronologiques.
Poser des questions (pendant la présentation)
Il semble que l’attention de l’auditoire chute au niveau zéro au bout de 10 minutes d’intervention, et ce, quelle que soit la qualité de l’intervenant. Des relances sont donc indispensables, et la meilleure relance est un appel à une interaction avec l’auditoire. Et la meilleure interaction est… la possibilité laissée au public de poser des questions (et les réponses aux questions, évidemment).
Sonder l’auditoire
C’est dans la même veine que les questions, mais c’est différent : sonder l’auditoire en direct (manuellement ou électroniquement, tout est possible) apporte aussi à la dynamique de l’histoire et de la présentation, toujours dans le style interactif.
Utiliser des instants magiques
Ou choc, tout dépend du point de vue. Steve Jobs était monté sur scène avec le Mac Book Air dans une enveloppe (l’ordinateur le plus fin du monde - CQFD), on peut même aller plus loin. Un orateur d’un TED Talk, une neurologue, est même venu avec un véritable cerveau humain pour appuyer ses propos ! Bon, son intervention portait sur l’attaque cérébrale dont elle avait été elle-même victime.
Ne pas jouer au héros
Comme dans toute histoire, le véritable héros, c’est l’auditoire. alors pourquoi ne pas faire monter un membre du public sur scène. Oui, comme dans les spectacles : ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les artistes utilisent ce truc. C’est, encore, de l’interactivité.