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Crash d’un avion russe dans le désert du Sinaï

Publié le 05 novembre 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! L’avion, qui s’est écrasé à l’aube samedi 31 octobre 2015 le matin au départ de Sharm el Sheikh et à destination de Saint Petersbourg, était, selon un dirigeant de la compagnie Métrojet, "en excellent état technique" et seule "une action extérieure" pourrait expliquer le crash. Mais rien n’est encore certain sur les causes de l’accident.

L’enquête a débuté dimanche dernier avec la découverte des boites noires qui seront analysées par les experts avec la contribution de la France et de l’Allemagne. Seule certitude selon les experts aéronautiques russe: l’Airbus s’est disloqué en plein ciel et s’est brisé en deux. La queue de l’avion a pris feu et le reste de l’appareil s’est écrasé contre un rocher du Sinaï égyptien.

En Russie, des perquisitions ont été menés dans les locaux de la compagnie Metrojet. D’après des responsables de l’aviation égyptienne, le pilote du vol 9278 avait signalé un problème technique peu après son décollage.

Mais si les autorités privilégient la piste d’un incident technique, ils n’écartent pas encore l’hypothèse d’un éventuel acte terroriste. L’EI (l’État islamique) a affirmé sur twitter "avoir fait" tomber l’A321 en représailles aux bombardements russes en Syrie. Plusieurs experts estiment que le groupe terroriste ne dispose ni du matériel ni des compétences pour abattre un avion volant à plus de 9.000 mètres. Cependant, ces revendications sont à prendre avec précautions du fait que les djihadistes sont très actifs dans le nord du Sinaï, où ils commettent régulièrement des attentats meurtriers contre la police et l’armée.

Le directeur national du renseignement (DNI) James Clapper a estimé également "improbable" que le groupe État islamique ait les moyens d'abattre un avion commercial en vol, ajoutant toutefois qu'il ne pouvait pour autant "l'exclure" complètement. Mais la thèse d’une bombe placée dans l’appareil ou d’un tir de roquette au moment de sa descente n’est pas exclue.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a quant à lui appelé à attendre les résultats de "la vaste enquête techniquement compliquées" avant "d'évoquer les raisons possibles du drame".

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