«C'est l'histoire d'une compagnie de taxis contrainte de renouveler son parc de véhicules. Les critères pris en compte jusqu'à présent étaient au nombre de trois: l'offre des constructeurs, les besoins de la clientèle, le prix et les frais d'exploitation. Nous avons introduit un nouveau critère: l'écologie», raconte Christophe Gaulé. Le premier véhicule à faibles rejets roulera à Crans-Montana le 20 juillet. D’autres véhicules suivront. EcoTaxis construira d’autre part une station d’approvisionnement en hydrogène en station (photo).
EcoTaxis a pour mission d’introduire la notion d’écologie dans le milieu très conservateur du transport professionnel de personne, apprend-on dans le communiqué officiel. Le but final étant de parvenir à l’horizon 2020 à l’exploitation de véhicules «Zéro Emission» sur le territoire valaisan. La solution, en attendant que l’industrie, les milieux politiques et économiques soient prêts, c’est de remplacer les véhicules existants par des taxis de type hybrides, à faibles rejets ou utilisant des carburants alternatifs. C’est ce qu’a décidé de faire EcoTaxis.
Une station d’hydrogène
L’autre projet, c’est la construction d’une station d’approvisionnement en hydrogène à Crans-Montana. Une affaire qui va s’élever à 1,5 million d’euros, selon EcoTaxis qui souligne que le délai de réalisation dépend de l’acceptation du projet par les autorités. Si on en croit le site internet de la Sàrl, l’Office fédéral de l’énergie ne soutiendrait ce projet que du bout des lèvres. Quant aux capitaux, ils proviennent du Moyen-Orient.
Le site officiel d'EcoTaxis est ici.
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