Apparemment, les choses ont bien changé et aujourd'hui, la ville de montagne par excellence qu'est Chamonix est en train de tirer la sonnette d'alarme car toute sa vallée baigne désormais dans un nuage de pollution allant du violet, au jaune et au gris. Bien sûr, cela est dû en partie au passage annuel d'un demi-million de gros camions diesel à travers le tunnel du Mt. Blanc, mais aussi à cause de toutes les cheminées à feu de bois qui continuent d'avoir la faveurs de la plus grande partie des chamoniards.
C'est bien ça ; le flancs abrupts des montagnes dans lesquelles Chamonix est encaissé favorise l'inversions de température en fond de vallée, qui aide à piéger les polluants dans un air stagnant, en particulier pendant les journées ensoleillées d'hiver. Alors comment la capitale du ski et de l'alpinisme va-t-elle pouvoir s'en sortir ?
D'abord, comme avec toute forme de dépendance, il va falloir que Chamonix admettre qu'elle a un gros problème. C'est toujours l'étape la plus difficile à franchir avant d’entamer le processus de guérison. De là, rien n'est impossible!