Comme beaucoup de gens qui travaillent, il se peut qu'après une période difficile d'adaptation à un emploi du temps serré, vous ayez fini par trouver un équilibre moins stressant... Mais sans plaisir réel.
Peut-être constatez-vous avec inquiétude que non content de ne plus faire ce que vous aimiez... Vous n'en ressentez même plus l'envie. Comme si toute passion vous avait quitté.Et vos rêves, ont-ils perdu leur magie, pour devenir des images douloureuses que vous préférez oublier, pour ne plus les confronter au quotidien ?Si vous vous reconnaissez dans ce petit portrait, alors il est temps de vous reprendre en main.Pourquoi, me direz-vous, puisque maintenant, vous ne souffrez plus ?Parce que si vous ne souffrez plus, en apparence, au fond de vous, vous accumulez des carences. Lorsque la vie n'a plus d'autre sens que celui de remplir sa fonction dans une société que personne ne trouve idéale (léger euphémisme), il n'est pas loin le moment où émergera la question fatidique : à quoi bon ?Lorsqu'elle est posée, l'élastique n'est jamais long à péter. Vous savez, ce petit élan dans notre tête qui nous pousse à nous lever très tôt le matin, faire tout ce que l'on doit faire, présenter une image positive de soi, se laver... Lorsque ce petit élastique est cassé, c'est la dépression du surmené, le burn-out.Le terme est maintenant bien connu, je vous ferai donc grâce de l'exposé des symptômes.Lorsque vous détectez chez vous ou chez un proche des signes avant-coureurs de surchauffe, alors vous devez agir ! Ou suggérer à la personne menacée de le faire."Agir ? Mais je suis déjà surbooké, j'en peux plus ! Je suis déjà à mon maximum..."Justement ! Choisissez de ne rien faire, choisissez un moment d'immobilité en marge de la fourmilière, une petite respiration musicale (joli terme emprunté à une radio dont j'ai oublié le nom), quelques minutes d'une activité méditative (facile, agréable, qui laisse vagabonder l'esprit).Le choix est une action forte qui nous ressource et nous redonne de l'énergie. Après tout, chacun a droit au repos, au respect de ses besoins fondamentaux, à de la douceur.Et la créativité dans tout ça ?Comme vous le savez, la Nature (et donc votre esprit) a horreur du vide. Aussi, vos moments de pause vont d'abord être peuplés du vacarme de votre vie. Mais si vous vous en accordez régulièrement, le bruit va finir par baisser, comme si vous appuyiez sur le bouton moins de votre lecteur MP3. Un calme vrai va progressivement s'installer. Moins à fleur de peau, vous serez plus à l'écoute de vos idées.De l'idée à la réalisation,Il y a parfois une randonnée. Ne vous laissez pas intimider. L'important est d'oser faire un petit pas. Le suivant viendra dès qu'on en aura le temps et la disponibilité d'esprit.Vous dire de ne pas vous juger est facile. C'est néanmoins essentiel. Se juger, c'est se mettre tout seul des bâtons dans les roues. Bénéfice ? On peut le chercher longtemps. Créativité et performance font rarement bon ménage, en tout cas quand la seconde entend dicter son rythme à la première.Donc dans un premier temps, ne cherchez pas à démontrer votre génie. Remettre du plaisir dans sa vie est un but suffisant. Qui sait ce que vous pourrez faire, si vous arrivez à vous retrouver, à vous créer des parenthèses dans votre vie trépidante !Alors ? Vous êtes encore devant votre écran ? Eteignez-moi ce truc qui vous abrutit et collez vos mains sur un instrument de musique, dans de la glaise, des pots de fleurs, nourrissez vos sens ! Allez !L'image montre des gâteaux délicieux offerts à mes papilles par une dame en mauvaise santé, mais douée de mains de fée ! Petit exemple à suivre...