L’équipe a mené une méta-analyse des recherches par IRM et combiné ainsi les données de structure et de volume du cerveau de 76 études portant, au total, sur plus de 6.000 participants en bonne santé. En explorant ainsi plusieurs ensembles de données et en fusionnant les échantillons, les chercheurs aboutissent à des différences insignifiantes.
· Leurs conclusions réfutent l’affirmation d’un hippocampe plus grand et donc cette explication d’une tendance féminine à plus d’expression émotionnelle, de capacités relationnelles ou de meilleure mémoire, notamment verbale.
· Enfin, il n’y a aucune différence,
– dans la taille du corps calleux ou jonction transversale du cerveau qui connecte les 2 hémisphères cérébraux,
– dans la substance blanche qui permet aux deux hémisphères du cerveau de communiquer,
– dans le processus entre hémisphères gauche et droite sous-jacent au langage.
Bref, la méta-analyse ne permet pas de distinguer un » cerveau masculin » et un » cerveau féminin « , les différences sont minimes, concluent les auteurs.
A noter, les précédentes études ayant identifié certaines différences cérébrales entre hommes et femmes :
– dans la régulation moléculaire des synapses dans l’hippocampe,
– sur les effets de la toxicomanie sur le cerveau
– sur la taille de certaines zones du cerveau
– sur le connectome ou la carte des connexions neuronales ….
Source: NeuroImage January, 2016 The human hippocampus is not sexually-dimorphic: Meta-analysis of structural MRI volumes