Un processus d’ouverture en 2 étapes, pour garantir que l’ensemble des conditions de sécurité sont remplies :
· Première étape (printemps 2016) : fin de l’exclusion définitive du don.
– Le don de sang total sera ouvert aux hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes à l’issue d’une période de contre-indication de douze mois, durée pour laquelle le niveau de sécurité transfusionnelle est le même que pour les donneurs actuels.
– Les hommes qui, au cours des 4 derniers mois, n’auront pas eu de relation sexuelle avec un homme ou auront eu un seul partenaire, pourront donner leur plasma grâce à la création d’une filière sécurisée par quarantaine.
· Deuxième étape (environ 12 mois après) :
– rapprochement des durées d’ajournement entre les HSH et les donneurs hétérosexuels.
– La filière sécurisée par quarantaine pour le plasma, va permettre aux autorités sanitaires de bénéficier d’une étude » en vie réelle « . Si cette étude démontre qu’il n’y a pas de risques, les règles relatives au don des HSH seront rapprochées des règles générales.
La fin de l’exclusion définitive est une position largement partagée, bien au-delà des associations LGBT et transcende les clivages politiques, rappelle le communiqué du Ministère : un amendement de principe appelant à la fin de la discrimination au don du sang en raison de l’orientation sexuelle a d’ailleurs été adopté dans le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Il a été voté à l’unanimité à l’Assemblée nationale et adopté conforme au Sénat.
» Donner son sang est un acte de générosité, de citoyenneté, qui ne peut être conditionné à une orientation sexuelle. Dans le respect de la sécurité absolue des patients, c’est aujourd’hui un tabou, une discrimination qui sont levés « , a déclaré la ministre.
Source : Communiqué 4 novembre 2015 Ministère de la Santé