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Comme d'autres avant moi, je déchire aujourd'hui ma carte d'électeur...

Publié le 04 novembre 2015 par Philippejandrok

carte 1.jpgDepuis quelques jours des citoyens de notre pays, toutes origines confondues, décident de bruler leur carte d’électeur pour manifester, non pas leur indifférence face à la démocratie, mais justement, leur amour de celle-ci en refusant celle qu’elle est devenue. La définition : Démos  = le peuple, Kratos  = le pouvoir, indiquant dans les termes, une souveraineté du peuple est depuis longtemps passée de la réalité à l’illusion pour le malheur de tous les démocrates de la planète.

La vie que nous menons dans ce système reconstitué par les élites, toujours les mêmes, toujours aussi incompétentes, incapables à l’image de cet ancien ministre PS, P. Moscovici l’arrogant, passant d’échec en échec et d’une fonction à l’autre, un homme qui, dans le privé, aurait fini par mendier son allocation à pôle emploi comme près de 10 millions de Français aujourd’hui, mais ce cave qui a disparu des cadres du gouvernement est réapparu sous la cape d’un commissaire européen, mendiant un rôle à jouer au cœur de l’Europe pour gagner la pitance de 10 ou de 20, même si ce qu’avait retenu de lui le peuple de France était la honte, il lui a tout de même été imposé au niveau européen par ses amis qui nous gouvernent. D’incompétent national il est passé d’incompétent international, quelle réussite pour la démocratie.

C’est aussi contre ces excès, que nous citoyens, nous opposons.

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Ainsi, la démocratie du PS devient la particule élémentaire de l’esclavage du peuple, esclavage organisé par les élus auxquels nous avons cru de trop longues années, en nourrissant l’espoir de pouvoir non seulement nous faire entendre, mais de prendre notre destin en main, tout cela en vain, nous le constatons avec la plus grande amertume.

Oui, notre démocratie devient à la lumière de la théorie des contraires, une chimère qui fait rêver les citoyens et qui les déçoit à un point qu’ils se sentent bafoués, trahis, par ces mêmes gouvernants voyous qui ne cessent d’insulter l’intelligence des Français en les humiliants par des fourberies constantes qui détruisent le moral et la conscience de tout un peuple.

Le mépris que ces élites accordent à ce peuple « sans dents », est à l’image de la visite impromptue du président Hollande ou le menteur de la république, qui s’est invité chez une retraitée française avec sa troupe de « lèche-culs » hypocrites, sa cour, les parasites conseillers, pervers communiquant, assistants divers, troupe de morveux au traitre sourire et à la mine fâcheuse, et qui ont encore le culot de se faire chèrement payer leurs merveilleux conseils par les citoyens qu’ils méprisent, et qui font passer ce président pour le dernier des cancres, indiquant qu’à cette place, face à cette vieille dame innocente et naïve, il y avait bien un cancrelat qui dégustait un café thermos préparé au préalable par une équipe annexe, des fois que la brave femme n’ait eu l’idée de lui servir de la mort aux rats, un nectar qui aurait été bien choisi pour le personnage et son équipe de bras cassés.

La pauvre citoyenne n’avait pas son mot à dire, mais juste à écouter les banalités d’un président en chute libre dans l’opinion générale et qui tente de se refaire une santé auprès d’un peuple qu’il a ruiné, qu’il a poussé volontairement dans le dénouement, pour son meilleur ennemi, la Finance.

Pauvre citoyenne, certes, mais pauvres de nous également, car, il nous ressert la même soupe de mensonges au quotidien.

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Hier, à Science Po Paris, son Premier ministre à l’arrogance crasse a été hué par les étudiants aux cris de « Valls tire-toi » ou « La Gauche tu l’aimes ou tu la quittes », la messe est dite, le peuple ne veut plus de ces faux gauchistes qui agissent comme des fascistes, en haranguant une foule en hurlant que les comploteurs citoyens sont des traitres à la nation et qu’ils seront pourchassés et punis, qu’il envoie la police chercher des citoyens à 6 heures du matin chez eux, parce qu’ils ont osé arracher les deux chemises à deux menteurs pathologiques au service d’un pouvoir financier qui les plonge dans les affres du désespoir et de la ruine

Le citoyen ne veut pas davantage de l’extrême droite qui se fait passer, un comble, pour gauchisante, avec une famille Le Pen, qui, comme les autres, s’arrange bien avec le fisc et qui donne des leçons de morale à tous ces tricheurs officiels qui agissent en toute impunité.

J. Cahuzac, ancien ministre de l’Économie du gouvernement Hollande, reconnu coupable de fraude fiscale par la justice et de parjure, mais pas condamnable ? Un ministre coupable, mais pas condamnable ?

Dans quelle démocratie a-t-on vu cela ?

En France, citoyens, en France, là, sous nos yeux et le coupable continu à percevoir près de 10 000 euros par mois d’émoluments, c’est la cruelle réalité de la démocratie française qui a depuis longtemps glissé dans le système oligarchique en pissant sur la démocrachie !

Madame Le Pen qui danse non pas avec les stars, mais au bal annuel des nazis d’Autriche, et qui a le culot de se faire passer pour la défenderesse des ouvriers qui souffrent ?

Le peuple s’exprime enfin, il savait que les partis politiques le prenaient en otage, puisqu’à droite comme à gauche, le discours et les intentions sont la réplique exacte de la politique des prédécesseurs opposants. Le pouvoir change juste d’étiquette tout en continuant à humilier le peuple, et à détruire la Démocratie.

À quel point sommes-nous donc arrivés ?

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À celui de ne plus faire confiance aux politiques, « tous pourris » hurle désormais le peuple, ou presque ; quant à la presse « mainstream » appartenant aux lobbys et aux banques, celle-ci distille le mensonge et la fausse information au quotidien.

Alors, le peuple en est réduit à déchirer publiquement sa carte d’électeur en vidéo, et de diffuser ce sacrifice. Serait-ce un déni de démocratie ?

Au contraire, chaque carte déchirée est un message d’espoir envoyé pour faire comme en Islande, une nation démocratique au pur sens du terme, et pas cette mascarade à laquelle nous sommes soumis malgré nous par le président, son gouvernement, les députés, la racaille en costard, et les sénateurs, vieux gredins grabataires.

Je pourrais faire une vidéo, je ne l’ai pas fait, car en dehors de Facebook, une large communauté de citoyens ignore ces actions, alors, j’ai décidé de publier cet acte citoyen sur mes blogues afin d’en avertir le plus grand nombre.

Alors oui, j’ai déchiré ma carte d’électeur, non, je ne l’ai pas fait pour imiter et souscrire à une mode, je l’ai fait par conviction, parce qu’en tant que citoyen patriote sans être raciste pour autant, je ne reconnais, ni François Hollande qui est pour moi un traitre à la nation, ni son valet qui vide son pot de chambre tous les jours et qui transpire à la tribune en hurlant des convictions qui auraient plus de sens à Berlin en 1940, pas plus que Nicolas Sarkozy qui se range auprès de son successeur, et encore moins Marine Le Pen, fausse gauchiste qui trempe son doigt dans le socialisme en dissimulant ses véritables intentions antidémocratiques ; A. Juppé, l’opportuniste au service des lobbys, enfin, aucun de ces politiques ne représente notre peuple.

Alors, non, je ne voterais pas, ni pour le pour le PS, ni pour le FN, ni pour l’UMP/républicain, quelle farce de mauvais gout ces gens-là nous jouent et quels mauvais acteurs applaudis par une audience imbécile, bête à manger du foin.

Et que les socialistes ne viennent pas nous dire avec leur fausse gueule d’enfant de chœur que de ne pas voter fait le jeu du FN, ce qui est parfaitement faux. Ils nous ont déjà eus une fois avec la seconde élection de Chirac, nous avions dû voter pour Chirac malgré nous pour éviter Le Pen.

Cette fois-ci, les socialistes ne parviendront pas à nous berner une seconde fois, car voter PS, n’a pas fait le jeu du peuple, mais celui de la Finance !

Nous vivons une époque formidiable…


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