Par Sarah J Cohen - 03/11/2015 | 3:42
S'exprimant à l'occasion du Congrès maghrébin de gynécologie obstétrique, organisé en fin de semaine dernière à l'hôpital Frantz Fanon de Blida en Algérie, Oukid a précisé que le nombre d'accouchements par césarienne a beaucoup évolué en Algérie en l'espace des vingt dernières années.
Toujours selon cet enseignant, le taux national d'accouchements par césarienne ne dépassait pas les 5 % auparavant, expliquant le recours plus fréquent à la pratique de la césarienne, par des considérations purement médicales. En effet, cette technique permet de diminuer les risques de complications ou de décès chez les enceintes ou leurs bébés, a-t-il fait savoir.
Ainsi, plusieurs cas d'accouchements difficiles ont été effectués sans aucun risque pour la mère et son nouveau-né au moyen de la césarienne.
A cette occasion, le patron de la société algérienne de gynécologie obstétrique a pris pour exemple le cas des USA, où à peu près 80 % des accouchements s'effectuent par césarienne. Et d'ajouter que d'autres Etats à l'instar de la Chine, la Turquie ou la France affichent des taux d'accouchements par césarienne respectivement de 70, 50 et 30 % par rapport à l'ensemble des accouchements réalisés au sein de structures spécialisées de ces pays. Ce qui démontre, d'après le professeur Oukid, un niveau de maîtrise médicale assez poussé en Algérie. A l'opposé, divers pays en voie de développement concentrent les taux les plus faibles. C'est le cas de la Mauritanie avec moins de 10 % d'accouchements par césarienne, sans omettre les risques considérables pour les mères et leurs nouveau-nés.