Plus qu’un mois. Un mois avant notre retour en terre bretonne. Un mois qui nous sépare du festival qu’on ne présente plus, à force de vous en rappeler notre amour chaque année. Un mois avant de retrouver les halls, le froid et les basses assourdissantes du Parc des Expositions de Rennes. Pour tous ceux qui ne rateraient les Rencontres Transmusicales pour rien au monde, et ceux qui ont (enfin) décidé de partir à la découverte du mythique festival breton, voici notre check-list super subjective des choses à ne pas oublier pour que cette année encore, ces trois jours rentrent dans notre top 3 de l’année (et c’est pas si facile, on vous jure).
Du 2 au 6 décembre prochain, Rennes enfilera son plus beau costume pour accueillir LE festival de musiques actuelles, notre bien aimé Rencontres Transmusicales. Une fois n’est pas coutume, cette 37ème édition s’annonce riche d’une programmation éclectique éparpillée aux quatre coins de la ville et soignée par le cultissime Jean-Louis Brossard. Difficile donc de décider où aller pendant les longues journées et nuits du festival… Surtout que cette année, pas l’ombre d’une tête d’affiche pour rassurer notre habituelle (et tout à fait normale) méconnaissance de la programmation, tant le directeur artistique s’attache à nous l’offrir telle une pochette surprise, qu’on ouvre toujours avec hâte et dont on est rarement déçu.
En novembre, on anticipe :
- On réserve ses billets de train, de covoiturage, de car, d’avion ou votre vélo (après tout, vous n’êtes pas obligés de faire 500 km pour aller à Rennes) : la Bretagne n’est pas toujours à la porte à côté et les places coûtent chères à l’approche de l’afflux de festivaliers.
- On écoute (un peu) la programmation. Juste pour vous mettre l’eau à la bouche. On ne panique pas devant les plus de 80 artistes de cette année : dans le lot se cachent toujours un petit groupe qu’on adore ou une découverte qu’on ne voudra vraiment pas manquer.
- On pense à sa cashless. Obligatoire pour boire des bières en toute tranquillité pendant le festival, ne pas (trop) faire la queue et récupérer votre argent si vous avez été raisonnable pendant le festival (bravo).
- On achète un parapluie. Ce n’est pas qu’il pleut tout le temps en Bretagne, mais surtout que les Transmusicales ont toujours une petite brume pour les accompagner. Ca fait partie du charme.
Nos journées aux Trans :
- On va au Liberté pour écouter la scène émergente. A l’étage, les groupes s’enchaînent tous les jours dans l’obscurité de la petite salle de l’espace culturel. Les nantais Kokomo et Lenparrot, le rock de Kaviar Special, l’ambient de Chamberlain, la pop de Nico and the Red Shoes ou l’électroacoustique d’Inüit… Autant de bonnes raisons de se déplacer pour prolonger le festival dès le début de journée.
- On passe à l’Ubu (et on prend le temps d’y rester). Chaque année c’est la course, et la tentation d’aller boire des bières avant d’aller au Parc des Expos finit souvent par l’emporter sur les premiers concerts de la soirée. Pourtant, cela serait manquer de précieux instants à l’Ubu : London O’Connor et Royce Wood Junior le mercredi soir, Klaus Johan Grobe et The Chikitas le jeudi, Applescal le vendredi et Elliot Moss et Drones Club dimanche soir, pour ne citer que nos préférés.
- On se motive pour aller à l’Air Libre, même si c’est loin. On se le promet à chaque édition : cette année, on prend le bus, on s’arme de patience et on part découvrir les artistes en résidence à l’Air Libre. Surtout que la programmation de cette année donne envie : d’un côté, Louise Roam et sa musique électronique hypnotisante et aérienne. De l’autre, Paradis et leur pop française aux accents mélancoliques, qu’on adore.
Nos nuits aux Trans :
- On profite du jeudi soir, la petite soirée avec de grands artistes. Souvent oubliée au profit du pass 2 jours des Trans, le jeudi soir est pourtant l’une de nos soirées préférées : jauge allégée, clôture moins tardive et programmation super alléchante suffisent à confirmer que le jeudi a largement de quoi concurrencer le week-end qui le suit. Difficile d’ailleurs de faire son choix parmi des artistes tels que Her, les festifs Apollonia ou Automat, Clarence Clarity, la rencontre de CODE, Superpoze et Dream Koala, les puissants Georgia ou la pop baroque de 3SomeSisters.
- On prend la navette tôt ! Parce qu’arriver sur le site à deux heures du matin, c’est rater une quantité énorme de groupes qui valent bien plus qu’une bouteille de vokda. On pense à The Dizzy Brains, Monika, Son Little, Imarhan, Binkbeats ou encore Darius, et c’est déjà pas mal du tout.
- On oublie pas de manger. Les Transmusicales offrent un panel de restaurants et de bars très large pour les petits creux du milieu de la nuit : sushis, huîtres ou galettes saucisses, pas le temps de faire la fine bouche. Ici, c’est surtout le moment pour faire le point sur notre soirée, discuter et reposer nos oreilles avant de repartir affronter la foule des hangars. Un passage obligatoire, en somme.
- On fait des découvertes, parce qu’après tout, c’est le but. Aucune chance de s’ennuyer avec une programmation progressive d’heures en heures, du rock à la techno, du hip hop à la soul, de l’expérimentale à la house music avec notamment Vintage Trouble, Claude, &ME, Fatnotronic, Playground Zero, Jacques, Molecule, Okmalumkoolkat…
Qui sont-il ? Rendez-vous aux Rencontres Transmusicales de Rennes du 2 au 6 décembre 2015 pour le découvrir.