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La Nouvelle-Zélande est champion du Monde! Les All Blacks se sont imposés face à l'Australie (34-17) et conquièrent leur troisième titre mondial, après 1987 et 2011. Le match commence fort, avec des pénalités réussies par Carter et Foley, qui portent le score à 3-3 au bout de dix minutes de jeu. Dès l'entame du match, les Néo-Zélandais affichent leur supériorité aussi bien dans la précision de leur passe que l'impact physique qu'ils mettent dans les duels. En fin de première période, la différence de niveau entre les deux équipes se matérialise puisque Carter enchaîne les pénalités, avant que Milner-Skudder n'inscrive un essai pour permettre à son équipe de posséder un avantage confortable à la mi-temps (16-3).
Ce n'est pas terminé puisque dès la reprise, Nonu aplatit un nouveau ballon de la ligne pour donner un avantage encore plus conséquent à son équipe (21-3, 42e). Alors que l'on pense les Australiens au fond du trou, ils parviennent au contraire à inscrire deux essais en l'espace de dix minutes pour recoller au score (21-17, 65e). Cette remontée reste une illusion, puisqu'à partir de ce moment les All Blacks ne vont plus rien lâcher, menés par un Dan Carter d'une précision chirurgicale au pied qui inscrit deux nouvelles pénalités. La démonstration prend fin avec un essai de Barrett qui amène un peu plus de relief au résultat final et assure à son équipe une nouvelle couronne mondiale. Cette rencontre spectaculaire offre une fin en apothéose à cette coupe du monde de magnifique, qui récompense le grand favori de la compétition dont le niveau n'avait que rarement semblé à ce point au-dessus de toute concurrence.
Dans la "petite finale", c'est l'Afrique du Sud qui s'est imposée face à l'Argentine (24-13) et termine 3e de ce mondial. Les Springbocks ont affiché leur supériorité d'entrée, ne laissant aucun espace à leurs adversaires dépassés dans tous les compartiments du jeu. Cette supériorité se traduit rapidement au tableau d'affichage (16-0 à la mi-temps) et ne laisse guère de doute quant à l'issue de cette partie. Bien que les Argentins inscrivent leur premiers points au retour des vestiaires, ils ne peuvent s'approcher de la ligne d'essai des Springbocks, dont la défense contient parfaitement les assauts des Pumas. Ce n'est qu'à partir de la 60e minute, alors que la fatigue se fait sentir et que l'intensité baisse, que l'Argentine parvient à se montrer dangereuse. Prenant la possession de la balle et du territoire, ils inscrivent un essai en toute fin de match. Cela ne change rien au résultat désormais acquis pour les Springbocks, qui terminent ce mondial en beauté.
Allemagne
Grande première cette semaine en Bundesliga. Pour le compte de la 11e journée de championnat, le Bayern Munich a enfin été tenu en échec. Après dix victoires de rang, les Bavarois n'ont pas réussi à se défaire de l'Eintracht Francfort (0-0). Cette première contre performance n'est pas inquiétante pour les Munichois dans la mesure où ils ont toujours cinq points d'avance, Dortmund, qui s'est imposé face au Werder Brême (1-3). Les jaunes et noires consolident leur deuxième place au classement et s'affirment comme la seule équipe capable de tenir un tant soit peu tête au Bayern cette saison. Grâce à leur victoire sur le Bayer Leverkusen(2-1), c'est Wolsburg qui s'empare de la troisième place du classement. Ils dépassent par la même occasion leur adversaire au classement, ainsi que Schalke 04, qui ne parvient plus à gagner ces dernières semaines et a encore concédé un triste match nul face à Ingolstadt. Enfin c'est une destinée contraire que connaît le Borussia M'Gladbach. Le club coaché par André Schubert a perdu ses cinq premiers matchs cette saison avant de se ressaisir et de signer une série de 6 victoires consécutives. La dernière a eu lieu ce weekend au dépens du Herta Berlin, pour une victoire 4-1 qui les propulse à la 5e place du classement.
Angleterre
Les choses se précisent en Premier League. Le championnat, très serré il y a quelques semaines commence à devenir plus lisible, avec certaines équipes qui se détachent quand d'autres sombrent irrémédiablement. Tous d'abord, honneurs aux leaders. Manchester City et Arsenal qui se sont tous deux imposés. Les Citizens ont dû attendre les dernières minutes pour l'emporter face à Norwich tandis que les Gunners ont disposé de Swansea (3-0) et ne sont devancés par leur concurrent direct que par une différence de but supérieure. Troisième avant cette journée, Manchester United a marqué le pas cette semaine et perd de précieux points au classement. Les Mancuniens ont concédé le nul (0-0) face à Crystal Palace et laissent un boulevard à leurs adversaires directs. Leicester ne s'est pas privé et a dominé West Bromwich (2-3) contrairement à West Ham défait sur la pelouse de Watford (2-0). Enfin dans le choc du weekend, Liverpool s'est imposé face à Chelsea (3-1). L’entraîneur allemand signe là sa première victoire avec sa nouvelle équipe et précipite la chute de son rival José Mourinho qui voit son poste menacé après cette sixième défaite cette saison.
Espagne
En Liga, les favoris ont repris le contrôle du championnat. En effet le Real Madrid s'est imposé contre Las Palmas (3-1) tout comme le FC Barcelone qui a disposé de Getafe (0-2). Les rivaux prennent chacun trois points d'avance sur leur premier poursuivant et s'affirment une année de plus comme les prétendants les plus sérieux à la victoire finale. Dans leur sillage, le Celta Vigo, grâce à leur victoire sur le terrain de la Real Sociedad (2-3), reste au contact et continue de semer le trouble dans le haut du tableau. L'Atletico Madrid à au contraire faibli, ne parvenant pas à battre La Corogne (1-1) et perd deux points précieux dans la course au titre. Ce n'est pas le cas de Villareal et Valence qui se sont tous les deux imposés afin de rester dans la course. Le Yellow Submarine s'est imposé face au FC Séville (2-1) tandis que les Chés ont facilement disposé de Levante (3-0).
France
Les favoris se rebiffent! Chose assez rare pour être soulignée, les favoris du championnat l'ont tous emporté lors de cette douzième journée. On commence évidemment avec le PSG qui l'a emporté à Rennes (0-1) et paraît déjà hors de portée sur ses concurrents puisqu'il comptabilise déjà 10 points d'avance sur son premier concurrent. Il s'agit de l'Olympique Lyonnais qui l'a également emporté et se rassure après un début de saison en dent de scie. Les Rhôdaniens se sont imposés à Troyes (0-1) et enchaînent une deuxième victoire en championnat, performance inédite pour eux cette saison. Ils imitent ainsi Monaco, qui est venu à bout d'Angers (1-0) et se relance après plusieurs résultats décevants. C'est aussi les cas de Marseille qui, après plusieurs résultats négatifs ces dernières semaines se rassure en allant gagner à Nantes (0-1) et se rapproche de la première partie de tableau. Une place que connaît bien Saint-Étienne, facilement vainqueur de Reims (3-0) et qui peut ambitionner d'enfin intégrer le top 3 cette saison comme les dirigeants l’espèrent depuis plusieurs saisons.
Italie
Grosse semaine en Série A, où le leader change chaque semaine! Cette semaine c'est la Fiorentina qui retrouve son trône à la faveur de sa victoire contre Fronsinone (4-1). Les Florentins partage la tête avec l'Inter de Milan, vainqueur de l'AS Roma (1-0) qui se retrouve rétrogradé à la troisième place du classement suite à cette défaite. Ce trio devance Naples qui n'as pas réussi à venir à bout du Genoa (0-0). Les Napolitains mettent donc terme à une jolie série de sept victoires consécutives toutes compétitions confondues mais restent au contact des premiers. Derrière, on note la belle victoire de l'AC Milan qui confirme les progrès entrevus ces dernières semaines. Les Milanais ont battu la Lazio de Rome (1-3) et peuvent enfin faire preuve d'ambition après plusieurs années de disette. Suivant cet exemple, la Juventus l'a emporté dans le derby de Turin (2-1). Les champions en titre, en difficulté en ce début de saison sont désormais dixièmes et espèrent, grâce à cette victoire, avoir enfin lancé leur saison.
Roger Federer est éternel! Le Suisse a remporté ce weekend le tournoi de Bâle pour la 7e fois de sa carrière. Dans une finale très équilibrée, le numéro 2 mondial est venu à bout de l'Espagnol Rafael Nadal (6-3,5-7,6-3). Dominateur durant un set et demi, Federer a ensuite faibli, permettant à Nadal, qui est monté progressivement en puissance et a empoché le deuxième set. Le troisième set est équilibré, Nadal paraît même plus à l'aise que son adversaire, mais craque encore une fois pendant les points décisifs. Le Suisse en profite pour le breaker et conclure tranquillement sur son service, s'adjugeant par la même occasion son sixième titre cette saison.
Au tournoi de Valence, c'est le Portugais Joao Sousa qui l'a emporté grâce à sa victoire sur l'Espagnol Roberto Bautista-Agut (3-6,6-3,6-4). A 26 ans, le 46e joueur mondial s'offre son deuxième titre en carrière, le premier cette saison. Ce ne fut pourtant pas simple, tant son adversaire l'a malmené dans les deux premières manches. Soutenu par un public acquis à sa cause, Bautista-Agut comptait un break d'avance dans la seconde manche avant de s'écrouler, sûrement à cause d'une blessure. Toujours est-il que cette baisse de régime a été un déclic pour Joao Sousa, bien plus agressif par la suite pour conclure ce match après plus de deux heures de jeu.
Chez les femmes, Agnieszka Radwanska a remporté son premier titre majeur en carrière à Singapour. La Polonaise, classée 5e à l'ATP, l'a emporté face à celle qui la suit d'une place au classement, la Tchèque et 6e mondiale Petra Kvitova (6-2,4-6,6-3) qu. Plus constante que son adversaire qui a multiplié les fautes directes tout au long du match, Radwanska n'a pas cessé d'attaquer, malgré quelques difficultés au filet. Dans le troisième set, la Polonaise se révolte après avoir été breakée et conclut en gagnant cinq jeux consécutifs. Elle remporte ainsi son 3e titre cette saison.
Les Kenyans ont plané sur New-York! Le marathon de New-York a en effet été remporté par Stanley Biwott chez les hommes et Mary Keitany chez les femmes. Le Kenyan, 2e du marathon de Londres 2014 a remporté le titre grâce à une course terminée en 2h10'34". Il devance de peu son compatriote Geoffrey Kamworor en 2h10'48" et l’Éthiopien Lelisa Desisa (2h12'10") pour remporter son premier marathon majeur. Très déçu de ne pas avoir triomphé à Londres il y a un an, Biwott a effacé cette désillusion en s'appuyant sur les éléments qui lui avaient manqué, notamment une fin de course bien plus rapide.
En ce qui concerne Mary Keitany, elle s'est imposée en 2h24'25". Elle devance l’Éthiopienne Asefelech Mergia (2h25'32") et sa compatriote Kenyane Tigist Tufa (2h25'50''). Mary Keitany réussit l'exploit de conserver son titre, déjà acquis en 2014, une première depuis les sacres en 2007 et 2008 de la Britannique Paula Radcliffe. En devançant sa dauphine de 1'6''59, Keitany réalise aussi le plus grand écart dans une course depuis 2008 et le sacre de cette même Radcliffe. A noter la très belle performance de la Française Christelle Daunay qui se classe 5e en 2h26'57'.