Kirghizstan – 9 – : De Kotchkor à Kyzyl-Tuu

Publié le 02 novembre 2015 par Lesbottieres

Bonne nouvelle : le soleil est de retour au départ de cette journée.

Connaissez-vous la boisson nationale au Kirghizstan ? Il s’agit du koumis.

Le koumis c’est du lait de jument fermenté en général pendant 3 jours et qui peut titrer jusqu’à 5°/6° d’alcool. Il est préparé dans une baratte en bois et on lui prête beaucoup de qualités nutritionnelles et thérapeutiques.

Sur le petit marché de Kotchkor, c’est cette boisson que ces femmes proposent aux clients.

 

Un goût vraiment particulier, âcre, acide.

Nous descendons donc plein sud pour atteindre dans l’après-midi le village de Kyzyl-Tuu où nous serons logés chez l’habitant. (voir carte sur billet précédent)

Nous stoppons devant un ensemble d’anciennes roulottes de chantier transformées en petits restaurants pour les usagers de la route.

Pas une grosse activité, il faut dire qu’il est encore très tôt dans la matinée, quelques plats seulement sont en préparation

 

 

Passage du col de Dolon (3030 m) – Paysage époustouflant !

Notre bus s’arrête cette fois à proximité d’un campement au bord de la route. C’est là où nous sommes gentiment conviés à l’intérieur d’une roulotte à goûter le koumis.

Je n’ose pas trop en abuser de crainte de possibles effets secondaires que je voudrais éviter…

  

 

 

On poursuit, n’hésitant pas à faire plusieurs arrêts photos mais si on s’écoutait, on ferait stopper notre chauffeur toutes les cinq minutes.

 

cimetière

 

A l’horizon, le massif At-Bashi

La ville de Narin est juste traversée, on la visitera après-demain puisqu’on doit revenir par la même route. Pour l’instant on se rend directement à Kyzyl-Tuu (2500 m).

Il est 16 h

Et si on faisait une petite visite surprise à l’école du village ?

Inutile de préciser que notre venue rencontre un certain succès auprès des élèves et que l’on perturbe un peu les cours.

 

En haut, l’alphabet cyrillique

Classe de dessin

 

 

17h, fin des cours

Papa est venu chercher son fils à l’école

Dans le village, nous sommes répartis dans plusieurs familles en fonction des places disponibles chez chacune d’elles mais nous dînons tous ensemble.

 

Préparation et cuisson du pain

Avec un de mes compagnons de voyage,  nous sommes logés dans une petite maison habitée par un couple et leur fille.

Grosse difficulté pour communiquer, les parents ne parlent que le kirghize et nous évidemment le français. La fillette du couple essaie de mettre en application les notions d’anglais qu’elle commence à apprendre à l’école, mon compagnon et moi celles apprises dans cette langue il y a… bien longtemps.

Pas évident, mais on y arrive quand même.

Bien sûr, le confort est sommaire, loin de nos habitudes occidentales mais qu’importe, nous sommes accueillis avec tellement de gentillesse et d’attentions que ce désagrément est vite oublié.