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Lorsque les mots ne suffisent plus à décrire l'histoire, les cinéastes, de leur art majestueux, font renaître le passé de ses cendres. Pour la 38e année consécutive depuis 1976, Villerupt (Meurthe-et-Moselle) prend le rôle, selon Fleur Pellerin, ministre française de la Culture et de la Communication, de la "vitrine française du cinéma italien".
Cette année, à l'heure du centenaire, le thème est à la mémoire de la Grande Guerre, dévastatrice mais également formatrice de l'Italie actuelle. De ce retour en arrière découle également une rétrospective consacrée au cinéma de la région du Frioul-Vénétie Julienne (nord-est de l'Italie), rattachée au lendemain de la guerre au pays mis à l'honneur.
Répartis dans six salles officielles, autres que l'Hôtel de ville, 65 films dont 43 datant de ces deux dernières années seront à l'affiche. Chaque festival ayant sa remise de prix, l'acteur et réalisateur français Christophe Malavoy présidera le jury officiel et, le journaliste Rachid Arhab, attendu le dimanche 8 novembre pour une séance de dédicace, celui de la critique.
Durant quinze jours, passionnés mais également collégiens, lycéens et étudiants auront la possibilité de voyager dans le temps et de vivre grâce à des grands classiques, des avant-premières et des nouveautés, l'histoire de la Première Guerre mondiale à travers les yeux de l'Italie.
Dans le hall d'entrée de l'Hôtel de ville raisonne le chaleureux accent italien. Ils sont enfants ou petits-enfants d'immigrés et créent une alchimie fraternelle avec quiconque croise leur chemin. Passionnés ou tout simplement fiers, ils aiment à renseigner et échanger leurs souvenirs, ceux de leurs ancêtres.
Au premier étage, autour d'une bonne glace à l'italienne ou d'autres spécialités préparés par une centaine de bénévoles, les générations se mélangent, les débats s'installent. Nous sommes sans aucun doute, à la 38e édition du Festival du film italien.
Outre la beauté du septième art, dans le cadre du projet Urban Art, quatre artistes italiens et un français se sont appropriés la gare routière de Villerupt avant de la transformer en véritable œuvre d'art. Autour de la thématique de l'immigration, quelques artistes influents tels que Daniele Alonge, Dott. Porka et BR1 ont sublimé l'intérieur à l'aide de photos grand format, d'affiches et d'installations. Ce projet mis en œuvre par le Centre culturel Kulturfabrik d'Esch-sur-Alzette, Art Square asbl Luxembourg avec la collaboration de la Ville et le soutien de la DRAC Lorraine sera ouvert au public jusqu'au 15 novembre 2015.