Bruno Le Maire soupçonne François Hollande de faire monter le FN" /> Bruno Le Maire soupçonne François Hollande de faire monter le FN" border="0" title="POLITIQUE > Bruno Le Maire soupçonne François Hollande de faire monter le FN" />
Photo ©Damien Rigondeaud / RTL.fr
"On me fera difficilement croire que les forces de sécurité ne peuvent pas rétablir l'ordre quand les gens du voyage se font justice eux-mêmes ou quand les mafias et les trafics prolifèrent dans la "jungle" de Calais", estime l'ancien ministre dans un entretien au Monde. "Est-ce délibéré de la part de François Hollande pour faire monter le FN ? Je me pose la question. En tant que chef de l'État, il est le premier responsable de cette impuissance publique qui insupporte les Français"
Laisser-aller omniprésent - "Plus personne ne croit en François Hollande. Plus personne ne fait confiance au pouvoir socialiste, qui gère sa petite boutique au lieu de redresser la maison France. Le laisser-aller est partout.Nous payons un système politique à bout de souffle", dit-il pour expliquer la montée du FN. "La responsabilité qui pèse sur nos épaules, nous, les représentants de la droite, est écrasante : désormais, c'est nous ou les extrêmes". Interrogé sur le fait de savoir s'il prône la rupture, le candidat répond : "Non, je ne crois pas au recyclage en politique ? Nous n'avons cessé de parler de rupture, pour finalement agir dans la continuité des décennies passées. Au bout du compte, nous avons déçu Le renouveau, ce sont des priorités assumées, une méthode claire, un cap ferme. Le renouveau est le meilleur rempart contre le FN". La côte de popularité du chef de l'état a légèrement progressé au mois d'octobre avec 25% (+2) d'opinions positives, alors que celle de Nicolas Sarkozy s'effrite (-6), selon le dernier sondage BVA. À la question "quelle opinion avez-vous de François Hollande en tant que président de la République ?", 32 % des français ont une "plutôt mauvaise" opinion, 43 % des français ont, eux, une "très mauvaise" opinion de lui. FG
Enquête réalisée du 26 au 27 octobre sur internet auprès de 1 140 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.