LCP-Public Sénat, BFM-TV et i-Télé : récupération, lessivage et recyclage

Par Sergeuleski

   Un regard sur ceux qui, bien que remerciés et parfois même... discrédités - recalés de l'audimat et/ou de l'éthique professionnelle, ne connaissent jamais le chômage ou la crise ou bien encore, la retraite !

 

 

 

 

 

 

Patrick Poivre D’Arvor sur Radio Classique. On ne le présente plus ; un PPDA... risée des professionnels de l’information digne de ce nom, remercié par TF1 après trente ans de bons et loyaux services rendus à la désinformation par omission et par démagogie : "Pourquoi donner ce que l'immense majorité des téléspectateurs ne vous demande pas !"

Serge Moati aussi ! Ancien animateur de l’émission Riposte sur la 5. Mais qu’on se rassure : si riposte il y a eue, il ne s'est agi, le plus souvent, que d'une riposte purement formelle, et par voie de conséquence, d'une riposte bien pâle ; une riposte proportionnelle à la menace (ou à l'attaque) auquelle les invités ont dû faire face, mais... aucun péril en la demeure ; surtout pas. Et puis... jamais !

Aujourd'hui, il continue ses gesticulations sur LCP (chaîne publique de l'Assemblée nationale) aux frais des contribuables pour une poignée de téléspectateurs.

Olivier Mazerolle, un temps à la tête de la rédaction de France 2, promptement remercié pour manquement à l'éthique de sa profession avant d'entrer puis chez BFM TV, a rejoint en 2013 Bernard Tapie pour diriger le quotidien "La Provence" avant de prendre sa retraite un an plus tard.

  

Jean Marie Colombani sur Public Sénat (chaîne publique) : cumulard comme personne, il semblerait que le quotidien le Monde, Slate.fr, France culture, France Inter et France Télévisions en son temps, ne lui suffisent plus.

 

 

 

 

 

Franz-Olivier Giesbert sur France 5 avec "Les grandes questions " (entouré de trois gourdes, dont une en particulier : Géraldine Muhlmann), patron de l'hebdo Le Point. Sur le service Public, il est connu et reconnu pour avoir épuisé comme personne d’autre avant lui, des millions de téléspectateurs. Et aujourd'hui, à la simple évocation de son nom, on ne compte plus ceux qui se précipitent sur leur télécommande pour le chasser de leur vue et de leur mémoire. Mais n'empêche, lui aussi, est toujours là entre deux comités de Rédac au Point.

  

 

 

Eric Zemmour finalement jugé indésirable sur le service public et sur i-Télé, après des années de commentaires xénophobes dans le meilleur des cas, racistes dans le pire, sévit sur RTL, écrit dans le quotidien Le Figaro et anime une émission sur la chaîne Paris Première.

   Un illustre inconnu maintenant... mais pas pour tout le monde : un dénommé Frédéric Haziza, journaliste sur LCP (encore LCP !), et puis aussi... à Radio J : radio de la communauté juive ; il est le chef du service politique de cette radio.

Terne et laborieux, sans talent, spécialiste des procès en antisémitisme, très certainement recruté grâce à des appuis, ce journaliste communautarisé est manifestement venu sur le service public chercher un complément de salaire.

   Cherchez donc un journaliste de Radio Notre Dame, de beur-FM ou Radio Orient officiant sur le service public ! Ne vous donnez pas cette peine : vous n’en trouverez pas.

   Scandale des scandales (1)... qu’il soit permis ici de suggérer à LCP et au CSA  qu'il demande à Monsieur Haziza de choisir : soit il sert le service public, soit il sert sa communauté et ses intérêts partisans bien compris… incompatibles avec l’exercice du métier de journalisme dans ce même service public, mais certainement pas les deux, et qui plus est... aux frais des contribuables.

Que l'on suggère donc à Monsieur Haziza, puisque manifestement son poste à Radio-J ne lui suffit pas, de déposer un CV chez BFMTV ou chez i-télé.

   

  Et le pompon revient à Jean-Pierre Elkabbach, la honte de ce qui n’a jamais été finalement sa profession mais n'empêche : un demi siècle de « journalisme » au service de la classe politique, de droite de préférence, de Giscard (eh oui ! il a commencé jeune !) à Sarkozy, sur le service public avant d’y être jugé indésirable parce que totalement compromis et discrédité ; aujourd'hui, il poursuit son oeuvre sur Europe 1, là où il a pu continuer de servir les intérêts de ses amis et ceux des actionnaires de cette station de radio, d’une pierre deux coups, et comme les journées sont longues : il anime une émission littéraire sur Public Sénat.

  Et jamais ils ne renoncent car jamais on ne le leur demande ! Et pour cause : en bons professionnels, tous savent ce qu'on attend d'eux, et pour certains... depuis des décennies. 

  

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   Si vous avez pu identifier d’autres opérations de récupération, de lessivage et de recyclage, n’hésitez pas à compléter cette liste.

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1 - On nous aura vraiment tout fait sur le service public : on a connu le journalisme de droite passeur de plats (Elkabbach), le journalisme de gauche ou PS (Levaï), le journalisme de cirque et de foire (Mourousi), le journalisme agent de sa propre cause (PPDA)... avec Haziza, voilà maintenant que l'on nous sert du journalisme communautaire : radio J défend une communauté et des intérêts forcément partisans ( intérêts économiques, politiques, religieux et culturels...) incompatibles avec l'exercice du métier de journalisme dans le service public. 

   Pour prolonger, cliquez : Liberté, liberté chérie !

                      Cadeau ! Même si on n'apprendra pas grand-chose de nouveau à propos de la censure et de l'auto-censure dans le journalisme...

Ou peut-être si : Jean-Pierre Canet et Nicolas Vescovacci, auteurs du documentaire sur le Crédit mutuel dont la diffusion sur Canal+ a été censurée par Vincent Bolloré, ne savaient pas que ce même Boloré avait des intérêts au Crédit Mutuel.

   Cherchez l'erreur !