Florian Hexagen y était et nous confie ses impressions!
CONCERT : si hier soir on n'a vraiment pas hurlé avec les loups sur Chelsea Wolfe (un peu trop martial, froid, pompeux, inabouti et maniéré à notre goût, en dépit d'un dernier album qui avait pourtant su nous séduire...), le concert de Low fut a contrario d'une classe inouïe.
Avec un set axé principalement sur les compositions de leur récent bijou, " Ones and Sixes ", le trio du Minnesota a transformé l'Ancienne Belgique en cathédrale slowcore en moins de temps qu'il ne t'a fallu pour lire ces quelques lignes.
" Gentle " et " No Comprende " balancés en ouverture, pour nous signifier qu'ils sont là pour défendre (à raison) leur dernier rejeton (d'ailleurs quasi tout l'album sera joué, hormis 2-3 morceaux), un passage par le plus tendu " The Great Destroyer ", avec deux titres définitifs (un " Monkey " superbe et enlevé, et surtout un " Pissing " doté d'une digression électrique du plus bel effet, avec envoi direct dans le cosmos...), une pioche dans les meilleures chansons de leur précédent enregistrement, le trop sous-estimé " The Invisible Way " (" Plastic Cup ", " On My Own ", " Holy Ghost "), pour finir en rappel sur un " The Murderer " de toute beauté, et nous de quitter la salle la tête dans les étoiles pour un bon moment. Ne manquait plus qu'un " Sunflower " pour que la soirée fût définitive
Merci à Low, ce groupe de rock essentiel qui prouve depuis de nombreuses années que puissance et émotion peuvent rimer avec économie de moyens et simplicité, tant que le talent, l'harmonie, les compositions et le cœur sont là.
Longue vie à eux, qu'ils nous fassent encore plein de petits...