La treizième page

Publié le 01 novembre 2015 par Le Journal De Personne
J'ai convié les lecteurs à se substituer à l'auteur en rédigeant une treizième page pour donner un sens à mes douze dérapages.
Ce n'est ni un acte, ni un pacte mais l'impact de l'œil extérieur qui voit de l'intérieur.
Et parmi toutes vos propositions il y en a au moins une pour parachever ma composition
Douze lettres de perdues, et une treizième de retrouvée au cœur de vos essais comme pour nous attester que le cours de l'histoire a besoin de votre concours.

Personne

Une fenêtre sur cour

La situation internationale devient complexe, et les événements ont de quoi nous rendre perplexe. Le pape prend la défense d'Israël, au détriment de son frère Ismaël. Netanyahou voit les racines du nazisme dans l'Islam, alors que l'idéologie de l'Islam vient de la Torah. Archéologiquement parlant, les Hébreux n'existent pas, et pourtant, musulmans et juifs se réclament d'Abraham ! Les sionistes violent les résolutions et se croient dans leur bon droit, aveugles, ils ne savent pas que Jérusalem est au mauvais endroit. Si le conflit Israélo-Palestinien s'invite dans nos médias, c'est grâce aux mensonges, pour que chacun puisse choisir son camp. Pour les racistes non avoués, c'est non à l'Eurabia ! Pour les autres, moutons serviles, il faut plus de camps. Que se passera-t-il lorsque l'Europe expulsera ses réfugiés ? Le likoud va-t-il en profiter pour expulser les Palestiniens ? Si les Russes sont en Syrie, c'est pour chasser les chiens. Ces chiens, dressés grâce au dollar, qui ne sert qu'à soudoyer tout ce que la terre compte d’assassins et de fanatiques pervers. L'Occident est depuis longtemps une grande prostituée donneuse de leçons, vendant ses armes pour nous faire croire que la guerre n'est qu'un simple fait-divers. Et le bon peuple, se croyant intelligent, écoute les mensonges et mord à l’hameçon. Alors, où allons-nous ? Avec ce monde devenu fou ?
Votre camp, vous ne pouvez le choisir, contraint et forcé, cela ne fera que vous nuire. Les richissimes élites, préparent leur fuite. Sauvetage des meubles, contre fureur du peuple. Désastre monétaire, émois prolétaires. Menteurs et faux prophètes, la majorité devient bête. Inutile d'aller implorer les cieux, il n'y aura plus de dieux. Fureur des guerres civiles, curée n'attirant que les vils. Les yeux chargés du désespoir, Il n'y aura plus besoin de croire. Elle tombera la forteresse Europe, d'avoir été la pire des salopes. Ni bons ni méchants, la haine boira vos larmes et votre sang.

Philippe Junod