Arequipa est la deuxième ville du pays pour ce qui est de la population. La ville est située à 2335 mètres d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes. Elle est surnommée La cité blanche
Dans la province aride d'Arequipa, les autorités péruviennes ont entrepris de rendre fertiles des milliers d'hectares désolés en domptant l'eau qui dévale de la Cordillère des Andes.
La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina.
Les trouvailles archéologiques indiquent que la vallée fertile où se trouve Arequipa a été occupée entre -5000 et -6000.
Au XVe siècle, la région, alors occupée par les Amérindiens aymaras, est conquise par les Incas et sert de base importante de ravitaillement de produits agraires pour l'empire.
La ville moderne est fondée le 15 août 1540 par Garci Manuel de Carbajal, un émissaire du conquistador espagnol Francisco Pizarro. Un an plus tard, Charles V d'Espagne l'élève au rang de ville et lui confère les armes qu'elle conserve toujours aujourd'hui. L'arrivée de l'influence espagnole laisse de nombreuses reliques et l'architecture coloniale rappelle au visiteur le passé de la ville, lorsqu'elle était la plus peuplée de l'ensemble du territoire du Pérou.
Plaza de Armas
La cathédrale
L'indépendance péruvienne intervient entre 1833 et 1834.
Le début du XXe siècle commence par une série de coups d'Etat. Tout d'abord le 22 août 1930 avec le lieutenant-colonel Luis Miguel Sanchez Cerro proclamé Chef Suprême qui force la démission du Président Augusto B. Leguía, et le 27 octobre 1948, lorsque le Général Manuel A. Odria forma un co-gouvernement et évince le Président Jose Luis Bustamante y Rivero.
Le musée Santuarios Andinos présente l'histoire précolombienne de la région d'Arequipa. Il abrite notamment la momie Juanita, qui fut retrouvée en 1995 sur le Mont Ampato, à 85 km d'Arequipa, congelée dans un excellent état de préservation.
L'une des traditions encore largement pratiquée à Arequipa est le combat de taureaux, qui se déroule régulièrement dans les arènes en périphérie de la ville. À la manière d'une corrida, mais sans mise à mort, de nombreux Arequipeños s'y retrouvent dans une ambiance festive.
A voir un jour !
D'après Wikipédia