Euro 2008, on y est !

Publié le 09 juin 2008 par Jarousseau

L'Euro 2008 vient de démarrer en Autriche et en Suisse. Après tout, malgré l'absence, pour d'évidentes raisons géographiques, des puissances sud-américaines et de quelques canons africains, l'Euro demeure sans conteste un tournoi d'une qualité exceptionnelle. Une compétition où le premier tour n'affiche ou presque que des sélections méritantes, contrairement à certains participants du Mondial «invités» surtout pour honorer le principe de représentativité des continents. «Il y a beaucoup moins de petits poucets à l'Euro», soutient justement Raymond Domenech, le sélectionneur de la France.


Impossible donc de prédire un échec certain pour l'une ou l'autre des 16 nations impliquées, sinon peut-être l'Autriche, qui ne doit sa place qu'à son titre d'équipe hôte une tâche partagée avec la Suisse. Plusieurs supporteurs autrichiens craignant l'humiliation ont d'ailleurs lancé une pétition pour exiger le retrait de leur formation nationale, comme quoi les enseignements de la dernière présentation de l'Euro ont été trop vite oubliés.
La surprenante Grèce avait alors, en 2004, notamment éliminé la France et la République tchèque avant de battre le Portugal en finale pour un triomphe inespéré, du moins avant le coup d'envoi du tournoi. Avec son bloc défensif hermétique et sa discipline collective, la sélection hellénique avait par son succès ravivé le souvenir de la victoire du Danemark en 1992, une autre équipe au départ fortement négligée.
La Grèce saura-t-elle conserver le trophée Henri-Delaunay le 29 juin au soir ? Qui sera la grande victime de la poule C, le fameux groupe de la mort ? L'Italie fera-t-elle honneur à son titre de champion mondial ? Les bleus resteront-ils au sommet du football mondial ? Peut-on croire à la fin de la disette internationale des Espagnols ? Beaucoup de questions qui, à coup sûr, trouveront des réponses dans les semaines à venir. Beaucoup d'étoiles à apprécier également et tout autant de jeunes pousses prêtes à éclore.