Continuum // Saison 4. Episode 4. Zero Hour.
On arrive petit à petit à la fin de Continuum et l’avant avant dernier épisode de la série permet à Alec de sortir du lot. Alec est l’un des personnages que j’aime le plus. Il se retrouve dans cet épisode seul dans sa maison, se remémorant les derniers moments où il a été heureux dans sa vie : le dîner qu’il a partagé avec Kiera, Lucas, Julian, Garza et Emily, durant lequel ils ont bu et ri. Le Alec seul et contemplatif de son propre passé c’est plus ou moins son futur lui-même. Au fond, Alec n’a pas changé et ne changera jamais. Continuum est encore et toujours une bonne série qui sait très bien quoi faire de son univers et surtout de la sympathie que l’on a pour chacun des personnages. A commencer par Alec bien entendu alors qu’il raconte à Jason qu’il n’est pas ce genre d’homme là, qu’il n’est pas ce qu’il a bien voulu lui dire de son propre futur lui. C’est assez drôle car de toute façon, je suis certain que Continuum ne va pas changer grand chose au futur. Le futur restera le même (avec quelques modifications). La vraie intelligence c’est peut-être de dire que le destin reste le destin et que même aller dans le passé afin de modifier le futur n’est pas toujours une bonne idée car il n’y a rien de surprenant à attendre. L’histoire de Jason et Alec est dans cet épisode importante.
Importante car elle permet de parler de tout un tas de choses touchantes. Cet épisode rappelle de bons souvenirs autant des personnages tout en faisant aussi évoluer l’histoire de la saison (et donc de la fin de la série). A côté de ça, Kiera disperse les cendres de Lucas dans un parc. Intéressant de voir que Garza n’est pas présent, peut-être trop énervé contre Kiera pour se montrer. Kiera donne de son côté un bel éloge funèbre pendant qu’Alec dit qu’ils vont toujours rester au milieu de ce sentiment sombre qui règne. Le mémorial est interrompu par Brad. Kiera et Brad vont échanger quelques phrases et la série s’amuse encore une fois de nous raconter l’histoire de façon assez intelligente. Je ne sais pas trop ce qu’ils comptent faire dans les deux suivants épisodes mais c’est aussi toute la beauté de Continuum, de toujours parvenir à nous surprendre. Justement car la série sait très bien ce qu’elle peut faire pour aller au delà, pour nous surprendre. Si l’épisode tente l’émotion, ce n’est pas la seule chose qu’il y a d’importance ici. Nous avons aussi l’intrigue de la saison qui grandie petit à petit, du point de vue de Kiera (avec Brad, Carlos aussi). Carlos est un dilemme pour moi comme il a l’air de l’être pour les scénaristes de Continuum.
D’un côté, Continuum sait très bien nous faire apprécier Carlos en l’intégrant dans la mécanique de la série. Puis d’un autre côté, on a l’impression que Carlos est un personnage très secondaire, qui ne sert pas à grand chose car même dans sa relation avec Kiera, Alec ou encore avec le secret de Kiera sur le fait qu’elle vient du futur, rien n’a de vraies conséquences. Future Soldiers c’est une façon comme une autre de donner un nouveau souffle aux intrigues. Cette année ils ont su le faire avec seulement six épisodes. Si des personnages comme Kellogg ont toujours une place eux aussi, je dois avouer que j’ai parfois un peu de mal à voir où est-ce que Continuum compte en venir. Kellogg a des motivations que j’ai toujours du mal à cerner. D’un côté on peut croire qu’il est du bon côté (tout en sauvant ses propres intérêts aussi par la même occasion) et d’un autre côté on a l’impression qu’il est bien le méchant de l’histoire. Le fait que la série reste aussi bancale et mystérieuse autour de personnage me laisse donc perplexe surtout qu’il ne reste que deux épisodes alors autant aller à l’essentiel. Mais Continuum semble faire tout le contraire et nous donner l’impression qu’ils ont encore plusieurs épisodes à venir après cette saison…
Note : 7/10. En bref, la carte de l’émotion avant tout.