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Au terme de la journée du 29 octobre où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine Nicolas Sarkozy s’est rassuré sur sa « présidentialité » future. Oui, le tsar l’attendait et il a pu lui parler d’égal à égal, sur le dossier syrien notamment.
Le petit Nicolas a insisté, mais pas plus, pour que les bombes russes tombent bien sur les barbares de Daech et non par sur l’opposition nationale syrienne ce qui sous entendrait que Poutine aide son ami Bachar Al Assad à éradiquer la révolution « légitime » dans son pays.
Vladimir l’a écouté sans bouger le moindre sourcil mais riant intérieurement en se disant qu’une Conférence, à Vienne, allait débattre du cas syrien en la présence, exceptionnelle, des Iraniens, invités surprise, et ceci dès le 30 octobre !
Nicolas, imaginant l’acquiescement de son interlocuteur (qui ne dit mot consent ou plutôt qui ne dit maux qu’on sent) a persévéré en martelant que la France et la Russie devaient travailler main dans la main pour éviter une nouvelle guerre froide ! Et pour réchauffer l’atmosphère, le plus grand fan de Carla Bruni, a même ajouté que la France, devrait progressivement levé les sanctions européennes à l’égard de ce grand pays qui a été injustement puni après l’annexion de la Crimée !
Poutine a bu du petit lait mélangé à de la vodka du diable et a laissé repartir le petit bonhomme engoncé dans son costume de président potentiel.
Nicolas est reparti vers la France avec la petite équipe qu’il avait constituée pour l’accompagner jusqu’au pays de Lénine.
Rachida Dati, quittant exceptionnellement le Parlement Européen, en aura profité pour cicatriser davantage les plaies inhérents au choc émotionnel que lui avait infligé Mme Lucet, une journaliste irresponsable et adepte du harcèlement médiatique !
Oui, le voyage aura profité à tout le monde ! On a tellement besoin de se refaire une santé (je ne parle pas de la prison, ça c’est pour plus tard) chez les Républicains !
Tandis qu’au cœur de Vienne la valse diplomate Danse un pas de sortie de la crise syrienne Pro Bachar de Russie et de flamme iranienne Contre émirs saoudiens et française cantate Le petit roi déchu avait quitté Poutine Pour montrer qu’il existe telle une ombre maligne.Nicolas, nœud coulant d’un pouvoir parallèle Aigri à tout jamais d’un Elysée perdu Prêche en ses conférences quelques idées reçues Et se met à revêt de splendeurs éternelles Quand chez l’Ours arrogant il entend plastronner Pour imposer l’ego et sur la place trôner !
Il emporte avec lui, au pays des mafias Rachida résiliente du choc émotionnel Maudissant la Lucet (*) d’une bile cruelle Sous son foulard Hermès, indicible apparat. Lellouche, Longuet, Jacob, au roi assujettis Complètent en beau trio cette tapisserie.
Nicolas, au prénom qui fleure le Romanov Escompte en ce séjour rassurer le Kremlin Son Europe idéale devrait tendre les mains Au Seigneur Vladimir qui, de très loin, innove Dans la diplomatie de l’Ukraine en Syrie Sauf regain de guerre froide il sera bien suivi.
Poutine vaguement écoute le petit Il pourra palabrer de ses mots saccadés Sous les tics assommants d’un pantin déréglé Nul ne modifiera l’aire de sa stratégie : Profiter du déclin de l’américanisme Placer sur l’échiquier un fou d’opportunisme… Et en cadeau...
(*) Lassie et du thé : DATI et LUCET (contrepeterie)