Galerie Annie Gabrielli 33, avenue de Nimes, 34000 Montpellier http://www.galerieanniegabrielli.com/
5 au 7 novembre 2015 de 10h30 à 19h Vernissage le 4 novembre à partir de 19h
Deuxième session / Quand les artistes s'emparent du web.Cette exposition propose de questionner la photographie dans sa confrontation au numérique, qu'il s'agisse d'interroger les conséquences du passage de l'argentique au numérique sur la technique et l'esthétique photographiques et/ou d'un questionnement plus large sur les outils numériques dans notre quotidien. Nicholas Knight présentera la série
Taking Pictures (2007-2009) selon un dispositif participatif. Celle-ci interroge notre rapport à l'art dans les musées et par extension notre rapport au réel, au moment présent, à la façon que nous avons de vivre les choses à travers les différents appareils photographiques qui nous accompagnent partout. Dans la même veine Catherine Balet exposera des tirages de son livre Strangers in the Light (2012) qui aborde l'objet numérique sous différents angles, autant esthétique que sociologique. Elle cite des tableaux de maîtres classiques et joue sur un clair-obscur essentiellement créé par la présence des écrans numériques qui envahissent la composition. Ainsi le numérique est abordé à la fois par le filtre de l'histoire de l'art, d'une histoire des écrans et d'une analyse critique. Le travail de Joséphine Kaeppelin apparaît dans cet univers comme un contrepoint qui répond à la fascination de l'écran déjà en germe chez C. Balet. Elle propose de s'arrêter devant l'objet, d'en saisir l'esthétisme, la beauté souvent fantomatique, presque sacrée. Ainsi elle présentera quelques tirages de la série Écrans (2012) à côté de Il faut qu'il se passe quelque chose, reproduction grand format d'un écran noir où figure un sous-titre - comme une pause dans le déroulement d'un film. Une vidéo complétera l'ensemble : Contrepoint pour une télévision créée à partir de power point sous la forme de slides noires et blanches défilant au gré d'un morceau composé pour l'occasion et demeurant totalement synthétique, tout cela sur le modèle du contrepoint en musique.My Art Goes Boom, 21, rue Balard, 34000 Montpellier https://www.facebook.com/galerie.myartgoesboom
Du 19 au 21 novembre 2015
Vernissage le 18 novembre à partir de 19h à 18h conférence sur le glitch art
Cette exposition aborde une problématique complémentaire à la première. Les outils numériques sont une fois encore confrontés à une pratique plasticienne, cependant les artistes sélectionnés dans ce deuxième volet ont en commun de questionner la pratique du numérique à travers l'usage d'Internet. Eric Watier présentera son projet Monotone Press, un site internet ( http://monotonepress.net/monotone/ index.php4) proposant un certain nombre d'images gratuitement téléchargeables, crées par l'artiste. La matière réflexive du projet est contenue dans un manifeste, lui- même téléchargeable sur le site. Quiconque visite le site web peut y puiser ce qui l'intéresse, et en faire ce qui lui plaît, selon la forme qu'il souhaite, questionnant une nouvelle approche de l'objet et de l'édition d'art. Quant au collectif Flegme, il exposera une série de pogs (rondelle de carton illustrée - jeu d'enfants dans les années 90) sur lesquels sont imprimées des images qualifiées de glitch art. Le collectif travaille directement depuis des images banales, sans caractères esthétique, prises sur internet (sur " Google image " par exemple). Ils modifient alors ces images en manipulant les données informatiques et en y insérant d'autres codes via divers logiciels. Ce processus de manipulations génératrices de nouvelles esthétiques est appelé Databending. Le collectif est " fasciné par l'image et ses déboires actuels dans l'ère numérique ".
Galerie Annie Gabrielli. 33 avenue François Delmas (av. de Nîmes) 34000 Montpellier +33 (0)6 71 28 53 24 : http://galerieanniegabrielli.com/