David, 60 ans, vit seul dans une ferme de Haute-Provence, depuis la mort de son épouse. A l'appel à l'aide d'un ami berger, il part dans la montagne enneigée pour une longue marche. Il doit résister au froid, à la fatigue et les souvenirs le soutiennent, fantômes du passé, amis du présent. On retrouve la belle langue contemplative et mélancolique d'André Bucher, écrivain trop modeste et secret. Son lyrisme n'est jamais passéiste, sa poésie, toujours incarnée, et la nature qu'il décrit n'est pas un simple décor mais un personnage essentiel et sans fard. — Christine Ferniot
Ed. Sabine Wespieser, coll. SW Poche, 150 p., 8 €.
Télérama n°3433, le 27/10/2015