Jusqu’ici les articles étaient tout autant destinés à suivre les nouvelles découvertes qu’ à « apprivoiser » les lecteurs à certains concepts difficiles .Dorénavant seuls seront développés les résumés de thèmes auxquels je m’intéresse particulièrement …Certains résumés seront donc beaucoup plus longs que d’autres …..A CHACUN SES PASSIONS !
Afin d’en diminuer la longueur je prie mes lecteurs de se servir du titre en anglais pour retrouver la référence de la revue de la publication originale :suivez le guide !
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1 :
Ferroelectricity discovered on the nanoscale
Surprise result could lead to new electronic materials
La ferroélectricité peut exister dans une feuille de matériau de quelques nanomètres d'épaisseur. Cette nouvelle et inattendue découverte effectuée par des chercheurs aux États-Unis et en Corée du Sud pourrait aider dans le développement de nouveaux matériaux pour l'électronique à l'échelle nanométrique. Les chercheurs ont été dirigés par Chang Beom Eom de l'Université de Wisconsin-Madison Cela résout un problème majeur car ces matériaux cessent d'être ferroélectrique lorsqu'ils deviennent très minces, ce qui limite leur utilité dans des dispositifs électroniques modernes.
MON COMMENTAIRE /Cette découverte est utilisable dans des dispositifs de micro cartes a puce ou divers dispositifs électroniques encore plus petits
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2 ;
Pulsars speed up by tapping into superfluid core
8 comments
New study explains glitches in cosmic timekeepers
et al.)" />et al.)">)">et al.)">)">et al.)" src="http://images.iop.org/objects/phw/news/19/10/2/PW-2015-10-02-vela-pulsar.jpg" id="TB_Image" height="477" />An image of the Vela pulsar (which lies at the heart of the Vela supernova remnant) in which glitching has been observed. The pulsar itself is the bright white spot at the centre of the hot gas, and a jet powered by its rotational pole is also observed in this Chandra X-ray Observatory image. (Courtesy: NASA/CXC/PSU/G Pavlov et al.)Les pulsars sont connus pour être les chronométreurs les plus précis de l’Espace mais sont suspectés d être sujets a des «incidents» internes quand surviennent des augmentations soudaines de leur vitesse de rotation …..Une nouvelle étude de ce processus , par une équipe internationale de chercheurs,suggère que c’est la matière superfluide dans le noyau d'un pulsar qui peut provoquer cet effet mal compris. Le travail documenté sur des données d'observation de 45 ans.combine les données de relevés radio et rayons X pour déterminer les masses des pulsars, et explique avec succès ces irrégularités ….Je rappelle que les pulsars sont supposés être des astres fortement magnétisés , par exemple des étoiles à neutrons en rotation rapide qui émettent des "impulsions" de rayonnement électromagnétique à large bande à des intervalles très réguliers. Nés à l'effondrement et après explosion d'une supernova à la fin de la vie d'une étoile massive, ces pulsars sont de petite taille et très denses. Ils ont normalement un rayon d'environ 25 km et une masse supérieure à celle du Soleil Ils seraient principalement constitués de matière riche en neutrons et si étroitement « emballés » que leurs densités seraient supérieures à celle d'un noyau atomique …….
Utilisant des simulations informatiques, Wynn Ho de l'Université de Southampton au Royaume-Uni, avec des collègues au Chili et au Pays-Bas, a développé un modèle dans lequel la variation de rotation recoit l'élan nécessaire en puisant dans le noyau superfluide. , Ho. explique "L'âge est important parce que la quantité de superfluide dans un pulsar dépend de sa température, et donc que puisque avec l' âge , il se refroidit, plus il devient superfluide."
MON COMMENTAIRE / Toutes sortes d’explications sont données sur ces variations subites de pulsars ; voir notamment celle de J.J MICALEF qui en fait des sources de régénérescences de matière…..Wynn Ho se vante surtout d’en tirer les valeurs de calcul de masses ;peut-être pourra t il alors en vérifier une lente diminution globale de masse ?????
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3:
Superconductor induces magnetism in non-magnetic gold
Surprising effect could be a boon to superconducting spintronics
2015
Spin flip: spin-one Cooper pairs could be found in superconductors
Des physiciens au Royaume-Uni ont montré qu’ un supraconducteur peut transférer un champ magnétique d'un aimant à un métal non magnétique sans être lui-même aimanté. Cet effet surprenant n’est pas prévu par aucune théorie dominante sur la supraconductivité et pourrait avoir d'importantes applications dans le domaine émergent de la spintronique supraconducteurs.
Dans un supraconducteur conventionnel, un courant électrique est porté par des paires de Cooper "" d'électrons. Les électrons tournent en sens opposées et donc la paire a un spin nul net. L'application d'un champ magnétique fort détruit la supraconductivité en encourageant la paire à pointer dans la même direction, ce qui déchire les paires de Cooper . Des champs magnétiques faibles ne peuvent pas exister dans un supraconducteur conventionnel, qui réagit en expulsant les lignes de champ magnétique. En conséquence, la supraconductivité et le magnétisme sont généralement considérés comme des phénomènes mutuellement exclusifs
Je vous passe les détails de la manip de Machiel Flokstra de l'Université de St Andrews et de ses collègues qui ont utilisé une technique de cartographie de champ magnétique extrêmement sensible à base de spin de muons dans lequel les muons sont passés à travers un sandwich de niobium et d’or
MON COMMENTAIRE / Je ne suis pas assez compètent en spintronique mais Jacob Linder de l'Université norvégienne des sciences et de la technologie et Jason Robinson de l'Université de Cambridge jugent ce travail comme une réalisation importante
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4:
Dark matter may power supernovae
Claim could be put to the test by new detectors
Les explosions stellaires reconnues comme supernovae de type Ia pourraient être déclenchées par la matière noire.C ‘est ce que dit un physicien aux États-Unis Joseph Bramante, qui a travaillé sur la façon dont certaines étoiles « épuisées »peuvent exploser même si elles manquent de la masse suffisante pour générer des réactions de fusion. Selon la nouvelle recherche, ces étoiles s’enflamment parce qu'elles accumuleraient une sorte de matière noire dite asymétrique, laquelle , si elle s’avérait être réelle, pourrait être détectable par une nouvelle génération d'expériences .
Cette matière noire asymétrique, tout comme la matière visible familière , proviendrait de deux variétés de matière noire et d'antimatière noire !. Ceci a été proposé sur la base que la quantite de matière noire dans l'univers d'aujourd'hui,( comme cela l'a été révélé par ses interactions gravitationnelles,) serait d'environ cinq fois celle de la matière normale. En termes cosmologiques, les deux densités de matière sont presque identiques, et c est ce qui suggèrerait un lien commun entre la matière visible et la matière sombre.
Cette similitude ne vaudrait pas pour les particules massives interagissant faiblement (WIMP) - qui sont leurs propres antiparticules
Dans son dernier travail , Joseph Bramante de l'Université de Notre Dame dans l'Indiana a cherché des preuves de la matière noire asymétrique dans les observations de supernovae de type Ia, ces «chandelles standard" qui ont montré l'expansion de l'univers s’ accélérant . Ces supernovae sont supposées être générée par les naines blanches, les restes très denses d’ étoiles brûlées semblables au Soleil. Normalement, les naines blanches ne sont pas suffisamment massives pour se comprimer au point où leur température interne permettrait que des réactions de fusion aient lieu. Mais les astrophysiciens croient qu'elles peuvent parfois accumuler une masse supplémentaire par succion de la matiere des étoiles voisines. Elles finiraient par rejoindre la "limite de Chandrasekhar" d'environ 1,4 masses solaires, au quel point elles deviendraient alors « effondrables »…..
Cependant, comme le souligne Bramante, une étude 2014 de la lumière émise par un échantillonnage de supernovae de type Ia relativement proches a montré que la plupart des naines blanches associées n'avait pas réussi à atteindre la limite de Chandrasekhar, ;certains pesant aussi peu que 0,9 masses solaires. D'autres chercheurs ont proposé que les naines blanches pourraient fusionner avec d’autres pour déclencher des supernovae, mais Bramante estime que la faible densité des systèmes binaires de naines blanches observées dans notre galaxie "représente un défi à cette idée".
Bramante croit donc que c est la matière noire qui pourrait fournir l'énergie gravitationnelle supplémentaire nécessaire pour une explosion de supernova. L'idée est qu’ au cours de sa durée de vie, une naine blanche aspirerait la matière sombre de son environnement, formant une boule de matière noire en son centre qui deviendrait finalement si massive qu'elle s' effondrerait sur elle-même. Comment cela se ferait ? Les particules de matière noire disperseraient les noyaux carbone et oxygène dans la naine blanche, transformant ainsi le potentiel gravitationnel en chaleur et en permettant aux noyaux de fusionner, ce qui entraînerait une supernova. Toutefois , les particules de matière noire symétriques telles que les WIMP ne le feraient pas parce que leur annihilation mutuelle limiterait la masse accumulée.
Bramante a calculé que les particules de matière noire asymétriques avec une masse entre 10 puissance 15 et 17 eV pourraient déclencher la fusion dans la gamme 0,9-1,4 naines blanches en masse solaire. En comparaison, un proton a une masse de 10 puissance 9 eV.
Mon commentaire : Il est très défavorable ! C’est le manque de preuves préliminaires que j accuse ! Partir d’un constat difficile sur un déficit de supernovæ 1a pour en déduire qu’ elles se produisent plutôt à partir de matière noire plutôt que de matière classique puis en déduire une valeur de masse et une structure duale résulte d’une accumulation d’hypothèses quasi extravagantes …. L auteur souhaite bien sur qu on decouvre cette matiere noire en labo avant !!!!!
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5:
Ultrathin transistor can be turned on with a tiny voltage
New tunnelling device gets around fundamental limit on performance 2015
et al./Nature)">et al./Nature)">et al./Nature)">et al./Nature)">et al./Nature)">et al./Nature)">et al./Nature)">et al./Nature)">Tunnel vision: electron-microscope image of the ATLAS-TFET
Un nouveau transistor à canal à écoulement atomiquement mince et qui fonctionne à des tensions d'alimentation ultra-faibles vient d’être dévoilé par une équipe de chercheurs aux États-Unis. Le nouveau dispositif, qui est fabriqué à partir d'un cristal semi-conducteur 2D et un substrat de germanium massif, peut être allumé à seulement 0,1 V. Il pourrait être utilisé pour créer des circuits intégrés extrêmement denses et de faible puissance, et pourrait également constituer la base ultrasensible de capteurs de molécules biologiques.
Les transistors à effet de champ (FET) sont les chevaux de bataille de l'électronique moderne et la taille des transistors FET a diminué de façon constante au cours des dernières décennies - en permettant de plus en plus d'appareils équipés de puces informatiques. Cependant, cette réduction incessante ne peut pas durer éternellement, et les concepteurs de puces sont en train d’entrer dans de grandes difficultés. Le défi à l'horizon vient de ce que la commu tation des transistors FET classiques est limitée par une quantité d un seuilappelé " sub-threshold swing"qui ne peut être inférieure à 60 mV par décades de drain de courant à la température ambiante. Cela place une limite inférieure pour la tension d'alimentation nécessaire au fonctionnement du FET….
w, Kaustav Banerjee et ses collègues de l'Université de Californie, Santa Barbara, et l'Université Rice ont développé des TFETs fabriqués à partir de bicouche l’une de disulfure de molybdène , l’autre de germanium en vrac et qui ont un sous-seuil de 31.1 mV par décade de courant de drain à la température ambiante. Cela rend l'appareil très bon candidat pour la réalisation de transistors pratiques qui fonctionnent avec des tensions aussi basses que 0,1 V. Ces dispositifs d'alimentation exigerait 90% moins d'énergie à comparer par rapport à des FET classiques.
pas de commentaire
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a suivre