Portables, montres, bijoux, autant de données "ante mortem" qui peuvent aider à l'identification des dépouilles mortelles.
A l'heure où se poursuivent les effroyables naufrages de migrants en Méditerranée, une cinquantaine d'experts en médecine légale, de représentants des Croix-Rouge européennes et d'autres organisations spécialisées, est réunie à Barcelone pour la 2ème Conférence sur la prise en charge des dépouilles mortelles non identifiées en Europe méditerranéenne.
La première s’était tenue à Milan en 2013.
Accueillie par la Fundacio Hospital de la Santa Cru et Sant Pau et co-organisée par le CICR et la Croix-Rouge Espagnole, cette conférence s'est fixée notamment pour objectifs l'analyse des expériences acquises par les médecins légistes mais aussi celles, par exemple, des services de recherches des sociétés de Croix-Rouge ou de Croissant-Rouge.
Mais il sera également question des défis à relever face à l'ampleur grandissante de la problématique. Comment optimiser, standardiser, coordonner les procédures entre les différents protagonistes ? Comment améliorer la circulation de l'information entre les États, les Croix-Rouge, les Croissant-Rouge, le CICR et les organisations spécialisées ?
Ces défis demeurent guidés par la dignité et l'humanité qui doivent accompagner chaque prise en charge de dépouille mortelle. Idem s'agissant du droit de savoir des familles à propos de leurs proches portés disparus.
© Photos : Lucile Marbeau/Edwige Jeannenot - CICR 2015