Quand on débute, et même quand on est plus expérimenté, dans le storytelling, il y a des erreurs assez faciles… à commettre. Hélas !
Les voici, ces erreurs courantes de storytelling :
Trop de rythme dans l’histoire :
Un manque de rythme est un gros problème pour une histoire, mais à l’inverse, un excès de rythme est tout aussi néfaste. Scène après scène de l’histoire, une avalanche de moments chocs se produit, sans pause. Or, autant une histoire n’est pas en encéphalogramme plat, autant elle n’est pas une fusée. C’est un peu comme si on avait peur d’un éventuel zapping de la part de l’auditoire, comme à la télé. Une bonne histoire doit laisser du temps au public pour ingurgiter ses différents moments forts. C’est tout un jeu, qui entretient son attention.
Trop d’informations :
Cela part d’un bon sentiment. L’idée est de parler vrai, mais à vouloir trop parler vrai, on perd en authenticité. Véridique ! Oui, en storytelling, il faut être plus véridique que vrai. Bon, et en termes d’informations, qu’est-ce que ça veut dire ? Tout simplement que nous ne sommes suffisamment intéressés par les histoires d’autres personnes que nous-mêmes au point d’avaler des tonnes d’informations à leur propos. Donc, la meilleur des choses à faire, en tant que raconteur d’histoires sur soi-même, est de limiter la quantité d’informations au strict nécessaire à la compréhension du message que l’on veut transmettre.
“Infobésité”, le mal du sièclepar francetvinfo
Un ciblage trop large avec une histoire superficielle :
L’un est la conséquence de l’autre et vice versa, genre cercle vicieux. Quand on veut plaire à tout le monde, on ne va pas suffisamment en profondeur, ni dans l’intrigue, ni dans les personnages. On reste aussi souvent très général, ce qui aboutit à des histoires pas plus efficaces qu’un discours entièrement basé sur des faits. Inutile, dans ces conditions, de s’embêter à changer sa façon de communiquer, si c’est pour en arriver à un résultat tout aussi ordinaire !
Nous ne nous dévoilons pas assez :
Pour ne pas nous rendre vulnérables, nous avons tendance à éviter de montrer les parties de notre histoire dans lesquels nous avons eu à faire face à une forte adversité, avec des larmes, de la souffrance. Grosse erreur encore. Etre un bon storyteller, c’est se rendre vulnérable, parce que la vulnérabilité est authentique, humaine, empathique, avec un fort potentiel de connexion.
Cacher des échecs :