Dans un rapport publié par Center for Strategic and International Studies (CSIS) repéré par le journal électronique El Goual, l'avenir des institutions algériennes s'annonce selon le prestigieux think tank américain « compliqué sur fond de divisions entre les différents centres du pouvoir afin de sortir le pays d'une crise institutionnelle chronique et éviter une transition politique potentiellement violente ».
Haim Malka, l'auteur de cette analyse sur la situation politique en Afrique du nord, pense que des défis nouveaux et anciens « créent l'incertitude au sujet de l'avenir du pays, dans un contexte marqué par les divisions entre les différents centres du pouvoir sur la façon d'appréhender la conjoncture actuelle ».
Selon cet expert US, « le flou et le manque de clarté institutionnelle, notamment eu égard à la succession à la tête de l'Etat, conjugués au non renouvellement de la classe politique font resurgir le spectre d'une transition entre générations politiques incontrôlée et potentiellement violente » rapporte la dite source.
Il avertit, face aux manifestations publiques qui secouent le pays, qu'un scénario catastrophe similaire à celui qu'a connu l'Algérie durant les années 1980 suite à la dégringolade des prix du pétrole avec ses répercussions politiques gravissimes, risque de se matérialiser une fois encore.
Alors que tout le monde met en cause la chute des prix du pétrole, la présentant comme la principale raison de la crise actuel, Haim Malka affirme que cela est loin d’être le seul mal dont souffre l’Algérie.1
Pour expliquer, il affirme que la production globale du pétrole et du gaz « était déjà sur le déclin » et que « depuis 2006, une production en berne, la stagnation des réserves et la hausse enregistrée dans la consommation interne ont réduit le volume global des exportations des hydrocarbures ».
Dans le même sillage, Malka affirme que « la chute des cours du pétrole a déjà obéré les finances de l'état algérien qui s'attend à un manque à gagner en recettes budgétaires de plus de 50 milliards de dollars en 2015, ce qui va engendrer des coupes budgétaires et rendra intenable la politique de stabilisation souhaitée par Alger » a conclut El Goual .
http://www.kabylie-news.com/2015/10/un-rapport-americain-predit-un.html