Ne touche pas aux amis de bouteflika

Publié le 28 octobre 2015 par Amroune Layachi

Le procureur général ayant lancé le mandat d'arrêt contre Chakib Khelil risque des «poursuites disciplinaires»

De nouveau rebondissement dans l'affaire de Chakib Khelil selon des médias électroniques algériens. En effet, L’ancien procureur général de la Cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, qui a été limogé par le président de la République le 21 septembre dernier et remplacé dans son poste par Brahmi Lachemi, risque des poursuites disciplinaires suite à l’affaire du mandat d’arrêt international qu’il avait lancé contre l’ancien ministre de l’Energie, Chekib Khelil, a révélé Impact24. 
Selon ledit journal électronique ce mandat d’arrêt est jugé par la chancellerie comme «irrégulier», car ne se référant pas à l’article 573 du code de procédures pénales qui prévoit, dans ce cas de figure, un autre parcours pour le mandat d’arrêt.

C’est, dit-on, en raison de ce vice de forme que la procédure engagée par l’ex-procureur général de la Cour d’Alger pour l’arrestation de Chekib Khelil, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Sonatrach, est jugée irrecevable par Interpol.

la même source révèle également qu’un dossier disciplinaire a été préparé à son encontre par le ministère de la Justice, Belkacem Zeghmati, a tenté, via des intermédiaires, de prendre langue avec le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, afin de lui expliquer que l’engagement de la procédure du mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie a été fait sous les ordres de l’ancien responsable du portefeuille de la Justice, Mohamed Charfi.

http://www.kabylie-news.com/2015/10/le-procureur-general-ayant-lance-le.html