On ne devrait jamais revenir de vacances
Publié le 28 octobre 2015 par Mister Gdec
Les vacances sont finies. Je reviens à l’instant. Dur retour à la réalité, en épluchant mon fil d’infos. J’apprends non sans tristesse que l’Europe qu’on nous avait vendue comme facteur de progrès régresse de mal en pis, envahie par les discours de haine et d’exclusion, contaminée par l’extrême droite et pourrie par ce fascisme qui se complait à ériger petit à petit des murs de barbelés un peu partout, autour de frontières qu’on pensait révolues. Je découvre également cette bien triste polémique sur l’incroyable pratique médicale que certains osent justifier, les ladres, à propos des touchers vaginaux sans consentement, au mépris de toute éthique. On m’informe de ce que la viande et la charcuterie seraient cancérigènes… Que va-t-il donc nous rester comme plaisirs dans la vie ? J’apprends aussi qu’aux États-Unis, la retraite de 100 patrons seulement équivaut aux revenus de 50 millions de foyers, et que notre pays a déjà dépensé 2 fois et demi à trois fois le budget prévu en opérations militaires extérieures, ce qui en dit long sur les priorités de nos pays dits développés… Pas sur le registre social, en tous les cas. Avant de partir en Picardie, côté baie de Somme, j’avais consacré mon dernier billet à la mémoire que l’on doit à cette innocente victime d’un crime d’état qu’est Rémy Fraisse, qu’on s’ingénie en haut lieu à bien vite faire oublier, contre toute morale… Et voilà que la sculpture érigée en son honneur a disparu… avec la bénédiction des forces de l’ordre. j’espère qu’un jour, tout cela se paiera. Et soudain, donc, à peine revenu, gonflé à bloc et des images plein les yeux, me voilà envahi par l’irrépressible envie de repartir loin de tout, afin d’oublier ce que l’on ose encore nous présenter abusivement comme la « civilisation ». Monde de merde. Je t’exècre et te vomis. Tu n’es pas digne de ma présence.