- qu'une pratique, réalisée à des fins pédagogiques, avait été révélée en février dans une tribune d'une cinquantaine de médecins, journalistes et féministes. Elle avait même été un peu, beaucoup, dénoncée. Pourquoi donc dénoncer un enseignement ? C’est étrange. De quoi s’agit-il donc ? Il s’agit des touchers vaginaux et rectaux pratiqués sur des patients sous anesthésie générale à l'hôpital par des étudiants. Pour apprendre. Problème, d’après un rapport de la Conférence des doyens de facultés, le consentement des personnes ne serait obtenu que dans 67% des cas. Deux personnes sur trois signeraient donc un papier pour que les étudiants apprennent ces gestes particuliers pendant leur anesthésie. Et une sur trois subirait donc des introductions non désirées toujours sous anesthésie générale. C’est quand même beaucoup, surtout quand certaines voix s’élèvent pour affirmer que le chiffre lancé par les doyens des facultés de médecine est très certainement sous-évalué. Le Ministère de la Santé va lancer une mission d'inspection au sein des établissements de santé. Affaire à suivre. Dites-donc ! Il est énorme ce bureau aux millions de classeurs d’affaires à suivre, non ?
- qu’une vidéo montrant l'arrestation brutale d'une lycéenne noire en plein cours provoque l'indignation aux Etats-Unis et sur les réseaux sociaux. On y voit un policier blanc arracher violemment de sa chaise la jeune fille, qui ne semble montrer aucune résistance, avant de la saisir par le cou, de la renverser sur le dos et de la traîner sur le sol. La justice et le FBI ont annoncé l'ouverture d'une enquête pour déterminer s'il y a eu violation d'une loi fédérale tandis que l’affaire fait la Une des médias. Hillary Clinton, candidate démocrate à l'élection présidentielle, a qualifié d'inacceptables les conditions de l'interpellation. Toutes ces réactions sont justifiées, légitimes et bienvenues. Mais on peut souligner qu’elles succèdent à des réactions indignées et malheureusement multiples face aux violences policières éminemment fréquentes aux Etats-Unis. On a vu le président Obama déjà exprimé, larmes aux yeux, des stars d’Hollywood s’engager. Et ? Et ça continue ! On verra ce qu’il en sera de celle-là. Affaire à suivre. Dites-donc ! Il est énorme ce bureau aux millions de classeurs d’affaires à suivre, non ?
- que Mars Incoporated a lancé les Twix, deux barres chocolatées et caramélisées dans un joli sachet doré, en 1967. Tiens, j'aurais dit 77 ! Puis, le produit est rebaptisé lorsqu'il arrive sur le continent européen, en Autriche, en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en France, en Finlande, au Portugal, en Suède, en Suisse, et aux Pays-Bas. On le nomme Raider. Mais les deux barres chocolatées et caramélisées restent les mêmes. En 1991, Raider s'appelle maintenant Twix...mais rien d'autre ne change, indique un slogan que certains d’entre vous ont peut-être oublié. Et, il y a quelques semaines, coup de tonnerre dans le monde des friandises, Mars Incoporated a réintroduit le Raider sur le marché néerlandais, pour répondre à l’envie de nombreux consommateurs, explique la porte-parole de la société. Deux questions brûlent donc mes lèvres : le Raider envahira-t-il bientôt l’Autriche, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, la Finlande, le Portugal, la Suède et la Suisse, et, ensuite, fera-t-on une étude pour savoir si les personnes interrogées apprécient plus les barres chocolatées si Raider ou Twix est inscrit sur le sachet ? Affaire à suivre. Dites-donc ! Il est énorme ce bureau aux millions de classeurs d’affaires à suivre, non ?