Départ de Tamga, direction Kotchkor.
Notre route va s’orienter plein sud, mais avant on se détourne de quelques kilomètres pour rejoindre la rive du lac Issyk-Koul afin d’admirer ce dernier une dernière fois.
Quel calme ! Quel silence !
Allez, il faut y aller, 150 km au programme avec bien sûr quelques arrêts en route
Le premier se situe à Bokonbaeva où nous devons assister à une démonstration de chasse au lapin avec… un aigle royal.
Cette chasse traditionnelle est encore pratiquée dans quelques pays d’Asie Centrale dont le Kirghizstan.
Le berkutchi
Le savoir-faire du chasseur appelé “Berkutchi” se transmet de père en fils et demande plusieurs années de formation tout comme d’ailleurs le dressage de l’aigle.
Démonstration (Attention, âmes sensibles passez ce paragraphe)
Du haut de la colline, l’aigle repère sa proie
Le pauvre lapin n’a guère de chance d’échapper au rapace
La yourte est l’habitat nomade le plus répandu, c’est même un des symboles du Kirghizstan à tel point que l’on retrouve au centre du drapeau national le dessin stylisé du toit de la yourte traditionnelle.
A Kizil-Tuu nous avons rendez-vous dans une famille qui confectionne les différents éléments de cette habitation.
Sur la maquette ci-dessous, l’ossature de la yourte telle qu’on la retrouve à la taille normale
Fabrication de la charpente
Pour pouvoir être façonnées plus facilement à la forme de la yourte, les tiges de bois sont immergées et chauffées dans ces bacs
Pour la décoration extérieure et intérieure, toute la famille y travaille
Depuis le départ de notre circuit et tout au long des routes empruntées, les cimetières musulmans kirghizes aperçus depuis notre véhicule nous ont beaucoup étonnés par leur singularité et leur disposition.
On s’arrête vers l’un d’eux.
Arrivée à Kotchkor – Un vent assez violent s’est levé et le ciel s’assombrit dangereusement. Sur les montagnes à l’horizon, les lourds nuages noirs qui s’y trainent ne nous laissent aucun doute, c’est sûr, il pleut.
La température chute également brutalement, on sort les pulls et durant le dîner pris sous une yourte, deux ou trois averses crépitent sur la toile.
Mais il en faut plus pour nous couper l’appétit…