Mais d’un autre côté, c’est le secteur privé qui là encore se frotte doucement les mains. Pourquoi ? Car après l’annonce de toute cette publicité supprimée, TF1, M6 et Canal + ont tappé du pied pour demander à ce que l’on assouplisse leurs créneaux publicitaires de manière à absorber tout ce qui allait être retiré au service public. Face à l’insistance des demandes, on apprend il y a quelques jours, qu’une seconde coupure publicitaire allait être accordée à ces mêmes chaînes pour la diffusion de films… premier cadeau !!
Le second ne tarda pas à arriver, puisque toujours de la bouche de la ministre de la “culture” (culture et publicité ?!?) est venue l’annonce du passage de six à neuf minutes de publicité par heure pour ces mêmes chaînes privées… royal !
Mais ce qui reste le plus drôle dans tout cela, c’est que l’on s’achemine vers une suppression moindre de la publicité sur le service public (en tous cas bien moindre que prévu initialement) avec un accroissement de celles pour les chaînes privées ! Voilà donc un exemple parfait de retournement de situation incroyable car d’une envie initiale de réaffirmer un aspect culturel au service public, on réussit à ne le transformer que minoritairement tout en ouvrant encore un peu plus la boite à conneries aux autres chaînes !
PS : Cette restructuration du secteur privé commence d’ailleurs à porter ses premiers effets dans la gestion d’antenne puisque de nombreux présentateurs et animateurs commencent à faire les frais de nouvelles politiques mises en place (exemple : PPDA, inamovible présentateur du 20 heures purement et simplement débarqué par TF1, après vingt et une année de bons et loyaux services).