Gérard Engelbach est né à Paris en 1930. Il se considère comme un « poète classique », « cousin subtil des chantres de la poésie blanche » écrit Jean-Luc Maxence dans le « portrait » qui ouvre l'Anthologie de 2014, et il se situe, soit par l'admiration, soit par l'amitié, près de Pierre Jean Jouve et d'André du Bouchet, d'André Frénaud et de Salah Stétié, ou de Jean Grosjean. Il a publié trois recueils au Mercure de France entre 1967 et 1972, puis chez Sud à Marseille, et à L'Athanor. Dans le « Portrait » déjà cité, une notation de Pierre Oster nous donne des clefs : « Gérard Engelbach est le poète de tous les murmures, voyageur attentif à tous les confins. Il nous apprend à vouloir les dons imperceptibles, les brins de paille d'une vérité pareille à la vie. » Mais il y a aussi une quête mystique sous-jacente et de la malice chez ce poète discret, tout en suggestions.
Bibliographie sélective
Poèmes, Mercure de France, Paris, 1967.
L'Incendie, Mercure de France, Paris, 1971.
Laser, Mercure de France, Paris, 1972.
Rue du jeu des enfants, Éditions de l’Athanor, Paris, 1977.
Rouges contreforts du temps, Saint Germain Des Prés, 1982.
Peupliers dans ma musique, Sud, Marseille, 1987.
Le brise-lames, avec trois gravures de Mireille Brunet-Jailly, Editions Collodion, Mers-sur-Indre, 2000.
Phares et balises, Le Nouvel Athanor, Paris, 2002.
De la signature des choses, Le Nouvel Athanor, Paris, 2004.
Page Wikipédia
Jean-Paul Louis-Lambert