- Nathalie Azoulai, Titus n’aimait pas Bérénice (P.O.L)
- Mathias Enard, Boussole (Actes Sud)
- Hédi Kaddour, Les Prépondérants (Gallimard)
- Tobie Nathan, Ce pays qui te ressemble (Stock)
La règle est, me semble-t-il, immuable - en tout cas depuis des années. Après avoir sélectionné une quinzaine de titres, généralement dans les romans de la rentrée, puis huit, l'académie Goncourt donne, quelques jours avant la dernière délibération, qui se fera précisément dans une semaine, un "dernier carré" de sélectionnés. Un élu et trois malheureux, forcément.
Avec, dès aujourd'hui, quatre malheureux: ceux qui avaient survécu aux premières coupes d'automne et n'ont pas passé le cap de l'ultime sélection, annoncée tout à l'heure au musée du Bardo, à Tunis - sous les feux d'une actualité plus souriante qu'il y a quelques mois.
Les malheureux du jour sont: Simon Liberati, Alain Mabanckou, Thomas B. Reverdy et Boualem Sansal.
Les malheureux de la semaine prochaine sont, à l'exception de l'un d'entre eux qui aura toutes les raisons de planer quelques centimètres au-dessus du sol: