Chronique d’Oli
:star: Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir
Brochet : 528 pages
Edition : Pocket Jeunesse
Parution : 14 octobre 2015
Collection : Pocket Jeunesse
Langue : Français
ISBN-10: 2266254340
ISBN-13: 978-2266254342
Prix éditeur : 18,90
Disponibilité liseuse : OUIRésumé :
Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai. »
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Mon avis :
Commençons par le commencement, avant d’aborder l’intérieur du livre, nous allons nous attarder quelques instants sur la sublime couverture d’Une braise sous la cendre. Pocket Jeunesse, a pris le partie de garder la couverture de la version originale et quelle superbe idée. Les couleurs sont divines et on sent tout de suite l’ambiance sombre du roman.
Dans Une braise sous la cendre, nous suivons les aventures de deux personnages bien distincts, Laia, une Érudit naïve qui tentera par tous les moyens de sauver la vie de son frère, et Elias, un Martial qui ne rêve que d’une chose: s’enfuir loin du monde de violence qui l’a élevé. Tout les sépare et pourtant, leurs destins sont liés.
Clairement, Une braise sous la cendre n‘est pas à mettre dans les mains de tout le monde, l’univers dépeint dans le roman est violent et impitoyable. Tous les pires thèmes y ont leur places, tels que l’esclavages, le meurtre et j’en passe. Si vous êtes un peu chochotte comme moi, certains passages vous donneront mal au ventre, mais la plume de l’auteur et l’univers font de la lecture de ce roman un moment inoubliable.
Ce roman est à la fois un délice et une torture, on est révoltés par les événements qui surgissent et en même temps, on est subjugués. La petite touche de fantastique vient mettre la cerise sur le gâteau de cet univers fantasy tellement particulier et original, on y trouve des créatures que l’on a pas l’habitude de voir. Ce livre a remué quelque chose au fond de moi, j’en suis sortie bouleversée. Pas comme quand on lit un livre sur la maladie ou autre, mais comme quand on lit un livre qui vous promet un univers tout simplement encore plus addictif que ce que le roman a bien déjà voulu nous montrer. Je suis sur des braises ardentes et en même temps, j’angoisse pour le tome 2.
La fin du premier tome, nous laisse sur les fesses, ça s’arrête comme ça, en plein milieu d’une action. Désespoir total, j’en voulais encore et j’en veux encore. Je ne souhaite qu’une chose, c’est que le deuxième tome soit aussi bon que le premier, car l’auteure a placé la barre très haut.
Bon maintenant que je vous ai parlé de ce que ce livre m’a fait, je vais vous parler des personnages. Je vais être plutôt direct, au départ, je ne supportais pas Laia, elle m’horripilait et puis au fils du roman, j’ai appris à l’aimer et à la comprendre.
J’avais même l’impression de souffrir avec elle, sa vie n’est pas simple et tout le long du livre, elle s’en prend plein la tête, la pauvre. Sa dévotion pour son frère est quelque chose de très beau, je dois avouer que parfois, j’avais envie de pleurer sur son sort. J’aime ce qu’elle devient à la fin de ce premier tome, il y a quelque chose de vraiment prometteur dans son évolution.
Elias, je l’ai aimé dès le début, il est exactement le genre de personne qui fait palpiter mon petit cœur. Il essaie coûte que coûte de rester lui-même et en même temps dans un monde ou le moindre soupçon de trahison peut vous coûter la mort, c’est une chose pratiquement impossible. Lui aussi vit des choses horribles dans ce premier roman, mais contrairement à Laia, il a les moyens de se protéger un minimum.
Leur relation a quelque chose de vraiment complexe et en même temps, on veut vraiment qu’il se passe quelque chose entre eux. Il y a cette espèce de frisson que je ressens quand je me dis que deux personnages sont faits l’un pour l’autre. Leur histoire a quelque chose de tragique, ils sont ennemis, ils ne peuvent pas être amis, d’autant plus qu’ils ont des « Loves interest » chacun de leur côté. Et puis on ne sait pas ou commence et ou s’arrête leur relation.
Le seul petit Bémol de ce livre est le triangle amoureux qui se profile tout le long de l’intrigue. Une braise sous la cendre, à mon sens, n’avait pas besoin de ce petit plus. C’est cette petite chose qui m’a fait passer à côté du coup de cœur, parce que je trouve que les triangles amoureux sont devenus des choses trop récurrentes dans les romans.
Au risque de me répéter, la plume de l’auteure à quelque chose d’exceptionnelle qui me donnait l’impression d’être dans son univers et de partager la vie de Laia et d’Elias. Je vais vous le faire court pour la fin, n’attendez plus, courrez en libraire , en bibliothèque ou sur Amazon, commandez-le et lisez-le, même si vous avez déjà un livre en cours, ou qu’il y a le feu chez vous. Abandonnez tout ce que vous faites et ouvrez ce petit bijou.
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Chronique d’Oli
:star: Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir
Brochet : 528 pages
Edition : Pocket Jeunesse
Parution : 14 octobre 2015
Collection : Pocket Jeunesse
Langue : Français
ISBN-10: 2266254340
ISBN-13: 978-2266254342
Prix éditeur : 18,90
Disponibilité liseuse : OUIRésumé :
Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai. »
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Mon avis :
Commençons par le commencement, avant d’aborder l’intérieur du livre, nous allons nous attarder quelques instants sur la sublime couverture d’Une braise sous la cendre. Pocket Jeunesse, a pris le partie de garder la couverture de la version originale et quelle superbe idée. Les couleurs sont divines et on sent tout de suite l’ambiance sombre du roman.
Dans Une braise sous la cendre, nous suivons les aventures de deux personnages bien distincts, Laia, une Érudit naïve qui tentera par tous les moyens de sauver la vie de son frère, et Elias, un Martial qui ne rêve que d’une chose: s’enfuir loin du monde de violence qui l’a élevé. Tout les sépare et pourtant, leurs destins sont liés.
Clairement, Une braise sous la cendre n‘est pas à mettre dans les mains de tout le monde, l’univers dépeint dans le roman est violent et impitoyable. Tous les pires thèmes y ont leur places, tels que l’esclavages, le meurtre et j’en passe. Si vous êtes un peu chochotte comme moi, certains passages vous donneront mal au ventre, mais la plume de l’auteur et l’univers font de la lecture de ce roman un moment inoubliable.
Ce roman est à la fois un délice et une torture, on est révoltés par les événements qui surgissent et en même temps, on est subjugués. La petite touche de fantastique vient mettre la cerise sur le gâteau de cet univers fantasy tellement particulier et original, on y trouve des créatures que l’on a pas l’habitude de voir. Ce livre a remué quelque chose au fond de moi, j’en suis sortie bouleversée. Pas comme quand on lit un livre sur la maladie ou autre, mais comme quand on lit un livre qui vous promet un univers tout simplement encore plus addictif que ce que le roman a bien déjà voulu nous montrer. Je suis sur des braises ardentes et en même temps, j’angoisse pour le tome 2.
La fin du premier tome, nous laisse sur les fesses, ça s’arrête comme ça, en plein milieu d’une action. Désespoir total, j’en voulais encore et j’en veux encore. Je ne souhaite qu’une chose, c’est que le deuxième tome soit aussi bon que le premier, car l’auteure a placé la barre très haut.
Bon maintenant que je vous ai parlé de ce que ce livre m’a fait, je vais vous parler des personnages. Je vais être plutôt direct, au départ, je ne supportais pas Laia, elle m’horripilait et puis au fils du roman, j’ai appris à l’aimer et à la comprendre.
J’avais même l’impression de souffrir avec elle, sa vie n’est pas simple et tout le long du livre, elle s’en prend plein la tête, la pauvre. Sa dévotion pour son frère est quelque chose de très beau, je dois avouer que parfois, j’avais envie de pleurer sur son sort. J’aime ce qu’elle devient à la fin de ce premier tome, il y a quelque chose de vraiment prometteur dans son évolution.
Elias, je l’ai aimé dès le début, il est exactement le genre de personne qui fait palpiter mon petit cœur. Il essaie coûte que coûte de rester lui-même et en même temps dans un monde ou le moindre soupçon de trahison peut vous coûter la mort, c’est une chose pratiquement impossible. Lui aussi vit des choses horribles dans ce premier roman, mais contrairement à Laia, il a les moyens de se protéger un minimum.
Leur relation a quelque chose de vraiment complexe et en même temps, on veut vraiment qu’il se passe quelque chose entre eux. Il y a cette espèce de frisson que je ressens quand je me dis que deux personnages sont faits l’un pour l’autre. Leur histoire a quelque chose de tragique, ils sont ennemis, ils ne peuvent pas être amis, d’autant plus qu’ils ont des « Loves interest » chacun de leur côté. Et puis on ne sait pas ou commence et ou s’arrête leur relation.
Le seul petit Bémol de ce livre est le triangle amoureux qui se profile tout le long de l’intrigue. Une braise sous la cendre, à mon sens, n’avait pas besoin de ce petit plus. C’est cette petite chose qui m’a fait passer à côté du coup de cœur, parce que je trouve que les triangles amoureux sont devenus des choses trop récurrentes dans les romans.
Au risque de me répéter, la plume de l’auteure à quelque chose d’exceptionnelle qui me donnait l’impression d’être dans son univers et de partager la vie de Laia et d’Elias. Je vais vous le faire court pour la fin, n’attendez plus, courrez en libraire , en bibliothèque ou sur Amazon, commandez-le et lisez-le, même si vous avez déjà un livre en cours, ou qu’il y a le feu chez vous. Abandonnez tout ce que vous faites et ouvrez ce petit bijou.