Que dire de la cuisine. Elle est proprement magique, avec cette année un supplément de complexité, d'association de saveurs et de volupté. Aucun plat n'est en-dessous. Cela mérite assurément plus que la simple étoile que le guide du pneu lui décerne. Personnellement, je lui accorde bien volontiers deux étoiles.
Le service, toujours aussi précis et décontracté à la fois. Un maître d'hôtel présent juste comme il faut, des serveurs au top et les conseils toujours très avisés d'un sommelier au sommet de son art. Les vins dégustés A l'apéritif, un Chassagne-Montrachet, premier cru Caillerets 2011 du domaine Blain-Gagnard : puissant, étoffé, grillé avec une pointe d'acidité et de salinité qui rendent le vin digeste. Belle persistance salivante. C'est Excellent Avec les entrées, un Meursault, premier cru Perrières 2010 du domaine des Comtes Lafon (après un 2008 oxydé) : l'équilibre entre le gras et l'opulence "classique" des Meursault et la tension minérale des premiers crus. C'est à la fois d'une grande empreinte, d'une belle puissance et d'une floralité élégante. Notes grillées qui se développent à l'aération et avec la température. Un vin caméléon qui s'est adapté aux plats. Excellent +
Voilà, le week-end s'achève sur une nuit courte mais bien méritée. Le plus dur reste à venir : charger la voiture avec quelques cartons avant de remonter dans la capitale, filmer les étiquettes et les stocker en cave. RDV maintenant dans quelques années pour gouter ces promesses.
Bruno