Ce n'est pas tant la viande en soi qui soit cancérigène, mais bien notre manière de la traiter avant de l'acheter. Auparavant, on mangeait du boeuf herbivore. Désormais, le même animal est beaucoup moins herbivore et surtout nourri au grain. Ça change le manger.
C'est donc la main de l'homme qui met fin à sa propre vie.
Comme le tabac. L'alcool. La pollution.
L'homme se tue tout seul, rien de nouveau. Ce qui l'est toutefois sera notre regard et notre approche face à la viande en général. On vient peut-être de tuer toute une industrie aussi.
Plus tard, je réalisais que j'avais fait ma large part pour attraper le cancer à ma manière.
34 000 de décès liés à la généreuse consommation de viande rouge seraient un lien direct avec le cancer par an. Contre 1 000 000 000 liés au tabac, 600 000 liés à l'alcool et 200 000 liés à la pollution atmosphérique.
Les pâtes, le poisson et le végétarisme viennent de prendre un fameux coup de publicité pour les menus des prochaines années. Gageons que nous y verserons de plus en plus.
Est-ce que cela veut dire qu'il faille absolument abandonner la viande rouge? Pas du tout. Mais disons que ralentir sa consommation serait déjà un meilleur placement sur sa durée de vie.
Faire mariner sa viande réduirait entre autre les dangers de près de 80%.
Mais pas dans de la sauce trafiquée de viande modifiée.
Les éleveurs vous diront qu'il ne faut pas crier au feu et c'est normal.
Ils veulent survivre eux aussi à un autre cancer, celui de la désinformation.
Et pour vraiment vaincre le cancer de la désinformation, cesser, en tout temps, d'écouter cette même station.
Mais je m'égare...
Combien croient encore que le cadavre de Walt Disney a été gelé afin d'être conservé intact aux travers des époques?
Et si vous mangez de la viande NON transformée, le mal est déjà écarté.
Mais est-ce que ça existe encore ailleurs que dans les fermes familiales?
C'est peu, mais c'est quand même trop aussi.
How about 0%?
Nos habitudes vont changer chez nous.
En tout cas pour moi, grand mangeur de viande devant l'éternel.
...jusqu'au jour où je serai fatigué de la vie...