The Good Wife // Saison 7. Episode 4. Taxed.
Dans ce nouvel épisode de The Good Wife, la série cherche à mettre ses personnages dans une situation compliquée. Que cela soit Alicia ou Diane, le parallèle reste plus ou moins le même. J’aime bien la façon dont l’histoire évolue pour Diane alors que cet épisode est le premier depuis un sacré bout de temps où Christine Baranski a quelque chose d’important à jouer dans la série. Diane prend une affaire en laquelle elle ne croit pas. Elle aurait pu passer la main, laisser ce cas à quelqu’un d’autre, mais ensuite sa firme aurait perdu l’un de ses plus grands clients et forcément, les employés ont besoin du chèque que cela pourrait amener à la firme. Ce qui est assez drôle dans cette histoire c’est à quel point Diane semble prise par ce que le monde des firmes veut. Elle a quitté Lockhart/Gardner à une époque pour rejoindre Florrick/Agos & Associates mais c’était uniquement pour traiter d’autres cas, ne plus avoir à gérer la gestion d’une grande firme et revenir à ce qu’elle aime faire dans le monde de la justice. Ce dont on se rend encore plus compte avec cet épisode c’est qu’elle ne peut finalement pas du tout faire ce qu’elle veut. Bien au contraire. Diane doit garder la tête froide, faire en sorte d’aider tout le monde car c’est comme ça.
Je pense que le seul regret que j’ai dans cette partie de l’épisode c’est le fait que Oliver Platt ne soit pas revenu sous les traits de R.D.. Lui et Diane avaient des interactions étaient bien souvent des éléments particulièrement intéressants dans la saison précédente et j’ai envie d’en voir beaucoup plus. L’affaire est complexe mais moderne et colle parfaitement avec le fait que The Good Wife aime choisir des cas avec une portée différente. L’histoire de ce suicide assisté est quelque chose d’intéressant dans le sens où la série parvient à parler de la complexité d’une affaire avec deux points de vue qui se tiennent parfaitement bien. Peu importe Diane ou Louis, les deux défendent des côtés logiques et intelligents de cette affaire. Je pense qu’ils ont fait un boulot remarquable avec cette affaire et ce même si je ne suis pas sûr que c’était aussi bon que l’histoire des droits gays ou des histoires d’avortement des épisodes précédents que la série a pu mettre en scène. Entendu, il y a quelque chose d’intéressant qui est fait avec les réponses que The Good Wife cherche à apporter, sans compter que la série pose aussi de bonnes questions. Diane hérite donc d’une affaire qui lui permet de revenir sur le devant de la scène et c’est la meilleure idée que les scénaristes aient eu depuis un bout de temps.
Du point de vue d’Alicia dans la « bond court », alors que ses collègues jouaient à un jeu aussi ridicule que particulièrement drôle, Alicia va tenter de se battre pour une femme innocente. Je dois avouer que j’aime beaucoup le Juge Schakowsky depuis le début de la saison. C’est un épisode intéressant dans un premier temps sur la façon dont les avocats de la « bond court » sont tous là pour faire le plus d’affaires possibles et rentrer chez eux. Sauf que ce n’est pas du tout ce que cherche Alicia. C’est pour cela que cette dernière cherche toujours à se battre pour ce qui est juste et elle va le faire à sa façon, brillamment. L’équilibre que l’épisode trouve entre Alicia et Diane, met les deux personnages sur le même piédestal. C’est rare mais c’est une belle occasion de montrer que des fois, on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut dans la vie. Personne ne devrait pousser qui que ce soit à plaider coupable si la personne n’est pas coupable. Surtout quand ils peuvent plaider innocents et potentiellement gagner l’affaire si jamais l’avocat met du sien là dedans. C’est aussi un épisode qui me laisse perplexe sur le sort de Jason Krause. Ok, Jeffrey Dean Morgan est sympathique dans ce rôle là mais il y a quelque chose que je n’arrive toujours pas à cerner avec lui et c’est bien le problème que j’ai avec The Good Wife.
C’est un bon enquêteur, il a un passé qui va probablement venir le hanter tôt ou tard mais il aurait été bien que Alicia et Jason aient une relation un peu plus professionnelle et pas ce jeu de regards qui est un peu too-much à mes yeux. Du coup, la cliente, Mia, doit choisir entre plaider pour un crime qu’elle n’a pas commis ou bien laisser sa mère se faire attraper pour le vol. Ce n’est pas juste mais bon, la justice est perverse parfois. L’épisode se donne l’opportunité de créer des retrouvailles entre Cary et Alicia. Il y a quelque chose de toujours très mignon et il n’y a pas non plus d’animosité. En tout cas, elle ne saute pas aux yeux. Alicia apprécie sa liberté et elle ne veut pas retourner dans les travers qui l’ont conduit à tout quitter d’un coup de tête l’an dernier. Finalement, il reste Eli qui a tenté de jouer au jeu du plus intelligent avec Ruth qui va montrer qu’elle n’est peut-être pas si mauvaise que ça à son boulot. Elle va ainsi gérer Jackie et Grace à sa façon. Si je n’ai pas grand chose à redire sur Eli, je me demande comment cela va bien pouvoir évoluer par la suite. J’ai hâte de le découvrir.
Note : 8/10. En bref, un épisode qui permet à Diane de revenir sur le devant de la scène.