Avec la nouvelle heure, les promenades de l'après-midi se pratiquent plus tôt car le soleil décline vite.
Hier, tous les quatre, nous avons marché jusqu'à l'ancienne carrière, par le chemin aujourd'hui barré à tous véhicules d'une forte poutre.
Il y avait bien longtemps que j'avais envie de voir comment ce site autrefois béant était protégé.
Car notre colline calcaire est creusée de tas de trous : minerai de fer affleurant autrefois sous forme de boules rouge foncé, carrière d'où furent extraites les pierres de la plus grande partie des maisons anciennes alentour (peut-être la nôtre ?). Aujourd'hui, on bâtit en parpaings, ou plus récemment, en bois.
Il reste donc une falaise à-pic - le front de taille - et un large trou dans lequel l'eau s'accumule. Elle reste sans doute tout l'été car des petits malins y ont installé des transats. Heureusement, l'ensemble du site est solidement grillagé. Une plage très privée, en somme.
Ce qui fait que la végétation de ce chemin, presque jamais foulé aux pieds et encore moins par des pneus, est particulièrement luxuriante, et flamboyante comme nulle part ailleurs !
Pour Apolline et Hugo, comme pour nous auxquels la marche est indispensable : un régal.