Chronique de Lily
:star: Le vide – Patrick Senécal
Nombre de pages : 730 pages
Editeur : Fleuve Editions
Date de sortie : 12 novembre 2015
Collection : Fleuve Noir
Langue : Français
ISBN-10: 2265099171
ISBN-13: 978-2265099173
Prix Editeur : 22,50€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Vivre au max. C’est le nom de l’émission de télé-réalité de Max Lavoie. Le milliardaire a tout quitté, liquidé pour se lancer dans son projet. La première saison a défrayé la chronique, choqué les âmes sensibles et s’est attiré les foudres de la commission de censure. En proposant de réaliser en direct les rêves les plus fous des participants, Max a frappé un grand coup. La saison 2 débute et promet encore plus de sensations fortes à un public ébahi. Tout semble possible, sans limites. Alors qu’est-ce que les participants vont demander au présentateur philanthrope ? Quel fantasme délirant ? Quel ultime grand frisson ? Attention mesdames et messieurs, plus loin vous repousserez les limites, plus longue sera la chute… dans le vide.
Mon avis:
Phobiques des gros pavés, je vous conseille de vous abstenir, Le Vide est un roman qui pèse lourd et qui est écrit petit !
Vivre au max est une émission de téléréalité québécoise très particulière puisqu’elle propose au commun des mortels de réaliser son rêve le plus fou, que cela soit hors la loi ou pas, aucune limite n’est imposée sauf celle de ne tuer personne. Comme le résumé ne le précise pas du tout, l’intrigue n’est pas centrée exclusivement autour de Max Lavoie, le présentateur de l’émission éponyme et ex-PDG de la très influente entreprise familiale. Nous suivons ainsi deux autres personnages : Pierre Lapointe et Frédéric Ferland. Le premier est flic et se voit confier une enquête très troublante sur une jeune femme ayant tué deux bébés et qui ne cesse de répéter qu’elle désire « se retirer ». L’autre est psy et n’arrive plus à trouver ce qui le fait vibrer, il teste plusieurs nouveautés que ce soit sexuelles ou plus criminelles mais bien vite il se rend compte que la seule solution est d’en finir pour de bon. Les trois hommes qui vivent au Québec n’ont a priori rien en commun mais évidemment les fils qui les unissent vont finir par se dévoiler progressivement !
Il faut tout d’abord savoir que ce roman peut se lire de deux façons différentes. En effet, chose étrange, lorsqu’on feuillette le livre, on se rend vite compte que les chapitres sont dans le plus grand désordre. Nous commençons donc par le chapitre 21, puis le 8, puis le 22, le 1, bref les numéros ne se suivent pas. Le choix est laissé au lecteur de lire le livre tel qu’il est présenté ou bien de lire les chapitres dans l’ordre logique : 1, 2, 3… Sachant que les chapitres sont numérotés par ordre chronologique, cela revient à choisir entre lire les événements tels qu’ils arrivent dans le temps ou non. Bien évidemment, le choix le plus judicieux est de se laisser guider par l’ordre des pages sinon « l’effet thriller ne fonctionnera pas » (comme précisé dans l’avertissement en début du livre). C’est donc la solution que j’ai choisie !
Forcément, cet ordre choisi par l’auteur impose d’alterner entre les différentes périodes de la vie de nos personnages. Sachant que l’on alterne déjà entre les trois hommes, cela complexifie le tout et il faut parfois s’accrocher pour suivre, surtout que l’année où nous nous trouvons n’est pas précisée à chaque début de chapitre.
Concernant l’intrigue, je l’ai trouvée très lente à démarrer. Patrick Senécal a eu la volonté de décrire très en détails la vie des personnages afin de nous faire prendre conscience de la déchéance de notre société. Pour ma part c’était trop malheureusement et j’ai mis une éternité à lire le livre. Sinon, une fois l’intrigue vraiment lancée (à partir de la 300ème page), je l’ai trouvée très bien construite, on en apprend au fur et à mesure et les chapitres s’enchainent plus vite. Tout au long de ma lecture, j’ai été étonnée, dégoutée, surprise, choquée bref, les émotions qui font un bon thriller étaient bien là et c’est l’essentiel !
Mis à part cette surenchère de détails, l’écriture de Patrick Senécal est agréable dans l’ensemble. Quelques petites choses m’ont fait hérisser les poils parfois, notamment un problème de séparation de la narration et des dialogues… Autre point dérangeant : la présence de phrases en anglais et non traduites. L’auteur étant québécois évidemment il l’a écrit dans sa langue donc il n’est pas rare de trouver des mots ou phrases anglaises dans les dialogues. Je me mets à la place d’une lectrice ou d’un lecteur qui n’en parle pas un mot et je pense que ça ne me plairait pas vraiment. Ayant lu le roman sur une épreuve non corrigée, j’espère que ces deux derniers points seront corrigés pour la version publique.
Dans l’ensemble, je n’ai pas apprécié ma lecture sur le premier gros tiers et j’ai été plus captivée par la suite.
Je conseillerai ce livre aux vrais fans de thriller qui ont envie de poser un regard nouveau sur notre société et son malaise global et qui n’ont pas peur d’y passer du temps. Un dernier avertissement : certains chapitres comportent des scènes TRES explicites et parfois très trash, à réserver aux lecteurs avertis !
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Chronique de Lily
:star: Le vide – Patrick Senécal
Nombre de pages : 730 pages
Editeur : Fleuve Editions
Date de sortie : 12 novembre 2015
Collection : Fleuve Noir
Langue : Français
ISBN-10: 2265099171
ISBN-13: 978-2265099173
Prix Editeur : 22,50€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Vivre au max. C’est le nom de l’émission de télé-réalité de Max Lavoie. Le milliardaire a tout quitté, liquidé pour se lancer dans son projet. La première saison a défrayé la chronique, choqué les âmes sensibles et s’est attiré les foudres de la commission de censure. En proposant de réaliser en direct les rêves les plus fous des participants, Max a frappé un grand coup. La saison 2 débute et promet encore plus de sensations fortes à un public ébahi. Tout semble possible, sans limites. Alors qu’est-ce que les participants vont demander au présentateur philanthrope ? Quel fantasme délirant ? Quel ultime grand frisson ? Attention mesdames et messieurs, plus loin vous repousserez les limites, plus longue sera la chute… dans le vide.
Mon avis:
Phobiques des gros pavés, je vous conseille de vous abstenir, Le Vide est un roman qui pèse lourd et qui est écrit petit !
Vivre au max est une émission de téléréalité québécoise très particulière puisqu’elle propose au commun des mortels de réaliser son rêve le plus fou, que cela soit hors la loi ou pas, aucune limite n’est imposée sauf celle de ne tuer personne. Comme le résumé ne le précise pas du tout, l’intrigue n’est pas centrée exclusivement autour de Max Lavoie, le présentateur de l’émission éponyme et ex-PDG de la très influente entreprise familiale. Nous suivons ainsi deux autres personnages : Pierre Lapointe et Frédéric Ferland. Le premier est flic et se voit confier une enquête très troublante sur une jeune femme ayant tué deux bébés et qui ne cesse de répéter qu’elle désire « se retirer ». L’autre est psy et n’arrive plus à trouver ce qui le fait vibrer, il teste plusieurs nouveautés que ce soit sexuelles ou plus criminelles mais bien vite il se rend compte que la seule solution est d’en finir pour de bon. Les trois hommes qui vivent au Québec n’ont a priori rien en commun mais évidemment les fils qui les unissent vont finir par se dévoiler progressivement !
Il faut tout d’abord savoir que ce roman peut se lire de deux façons différentes. En effet, chose étrange, lorsqu’on feuillette le livre, on se rend vite compte que les chapitres sont dans le plus grand désordre. Nous commençons donc par le chapitre 21, puis le 8, puis le 22, le 1, bref les numéros ne se suivent pas. Le choix est laissé au lecteur de lire le livre tel qu’il est présenté ou bien de lire les chapitres dans l’ordre logique : 1, 2, 3… Sachant que les chapitres sont numérotés par ordre chronologique, cela revient à choisir entre lire les événements tels qu’ils arrivent dans le temps ou non. Bien évidemment, le choix le plus judicieux est de se laisser guider par l’ordre des pages sinon « l’effet thriller ne fonctionnera pas » (comme précisé dans l’avertissement en début du livre). C’est donc la solution que j’ai choisie !
Forcément, cet ordre choisi par l’auteur impose d’alterner entre les différentes périodes de la vie de nos personnages. Sachant que l’on alterne déjà entre les trois hommes, cela complexifie le tout et il faut parfois s’accrocher pour suivre, surtout que l’année où nous nous trouvons n’est pas précisée à chaque début de chapitre.
Concernant l’intrigue, je l’ai trouvée très lente à démarrer. Patrick Senécal a eu la volonté de décrire très en détails la vie des personnages afin de nous faire prendre conscience de la déchéance de notre société. Pour ma part c’était trop malheureusement et j’ai mis une éternité à lire le livre. Sinon, une fois l’intrigue vraiment lancée (à partir de la 300ème page), je l’ai trouvée très bien construite, on en apprend au fur et à mesure et les chapitres s’enchainent plus vite. Tout au long de ma lecture, j’ai été étonnée, dégoutée, surprise, choquée bref, les émotions qui font un bon thriller étaient bien là et c’est l’essentiel !
Mis à part cette surenchère de détails, l’écriture de Patrick Senécal est agréable dans l’ensemble. Quelques petites choses m’ont fait hérisser les poils parfois, notamment un problème de séparation de la narration et des dialogues… Autre point dérangeant : la présence de phrases en anglais et non traduites. L’auteur étant québécois évidemment il l’a écrit dans sa langue donc il n’est pas rare de trouver des mots ou phrases anglaises dans les dialogues. Je me mets à la place d’une lectrice ou d’un lecteur qui n’en parle pas un mot et je pense que ça ne me plairait pas vraiment. Ayant lu le roman sur une épreuve non corrigée, j’espère que ces deux derniers points seront corrigés pour la version publique.
Dans l’ensemble, je n’ai pas apprécié ma lecture sur le premier gros tiers et j’ai été plus captivée par la suite.
Je conseillerai ce livre aux vrais fans de thriller qui ont envie de poser un regard nouveau sur notre société et son malaise global et qui n’ont pas peur d’y passer du temps. Un dernier avertissement : certains chapitres comportent des scènes TRES explicites et parfois très trash, à réserver aux lecteurs avertis !