La bague de fiançailles de ma Mamie (Câline)
De culture (plus que de pratique) catholique, nous célébrons les disparus à l'église, lors de messes commémoratives, mais de manière moins formelle au cimetière.
Plus jeune, j'allais avec ma Maman sur la tombe de ma grand-mère, nous astiquions au Plizz, faisions pousser des fleurs. On parlait doucement, chuchotions des anecdotes, lui racontions petites misères et joies du quotidien.
Et puis le temps, les études un peu plus lointaines, les excuses aussi que je me trouve encore aujourdhui... je ne vais plus au cimetière, laissant la génération du dessus s'occuper de celles plus lointaines.
Pourtant, cela ne signifie pas que j'oublie mes grands-parents, bien au contraire. Les mots permettent le souvenir. Je les raconte aux Blonds, mon Grand-Père, cette force de la nature au caractère aussi haut en couleurs que le volume de la voix était fort, ma grand-mère, accrochée aux étoiles, toujours rêveuse, dont je me sentais si proche...
Au quotidien, ma maison est remplie de signes de leur présence : un gilet tricoté, un CD écouté, une bague, des grelots dans mon bureau, quelques livres.
Et, s'il y a bien une chose que je m'efforce de faire, c'est de profiter de ceux qui sont là, aujourd'hui. Avec ma cousine plutôt éloignée, mais cousine quand même, nous réunissons les arrière-grand-mères, à chaque vacances, pour un goûter autour des trois, bientôt quatre, petits. Nous partageons, des souvenirs, des anecdotes. Elles racontent aux enfants, et rient de celles que l'on dévoile aussi (en général l'information circule très vite, et il n'est pas rare que les mésaventures de mes Blonds me reviennent d'une tierce personne) !
En effet, évoquer nos disparus est un sujet sensible, douloureux, ce rapport au temps qui passe, à ceux qui nous manquent ... mais malgré le chagrin, on peut aussi garder en nous la force des sentiments que l'on éprouve encore, rétrospectivement, à leur égard.
MHF évoque de manière très juste les deuils qui sont difficiles à faire, les amitiés cassées, ou les relations brisées.
Zaza parle de ces amitiés de blog, plus que de amitiés virtuelles, que l'on voir disparaitre avec chagrin.
Mamie Dany partage un joli poème bien émouvant.
Ptisa garde précieusement une photo
Les miss à couettes nous livre un récit intime et bouleversant...
C'était le thème émouvant de ce lundi... avec les participations que l'on pourra retrouver sur le groupe Facebook avant les récap' ici.
Voici le programme de Novembre, chez Zaza et chez moi :
Le 2 novembre : Halloween, ses sorcières, monstres, bonbons et déguisements: Le 23 : A 2 ou 4 roues?
Le 9 : L'amitié ! les copains/copines/amies, c'est important pour vous? (avec je l'espère une surprise pour vous, les copines du Lundi!)
Le 16 : La petite laine sur le dos, ou la pelote au bout des aiguilles? L'angora/l'agneau, bref la laine, ça vous parle?
Le 30 : Il sera l'heure de commencer la liste au Père Noël !