Les Harkis attendent que M. Hollande s'exprime sur ses promesses !

Avant de poursuivre, l'équipe Mon Harki.com voudraient rendre hommage au musée-mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), comme le lieu principal de transit pour les Harkis et leur famille après l'abandon suite aux accords d'Evian. Des milliers de Harkis s'installèrent dans des conditions très précaires.

Nous appelons l'attention de M. le secrétaire d'État aux anciens combattants et de la représentation nationale sur la reconnaissance que la nation doit aux Harkis, un sujet qui n'est sans doute pas des plus médiatiques, mais qui reste toujours d'actualité.

Chaque année, nous constatons que le Président de la République François Hollande n'a pas tenu ses engagements. Le plan annoncé en septembre 2014 par le 1er Ministre Manuel Valls entré en vigueur le 1er janvier 2015 a été très critiqué par les associations de Harkis. Depuis, la communauté harki entend continuer à se mobiliser pour que la France reconnaisse l'abandon des harkis après la guerre d'Algérie.

Le temps fait peut être son œuvre à travers la mémoire, mais notre pays a le devoir d'assumer cette dette de la nation à l'égard de tous les Harkis et leur famille n'en déplaise à la Cour des comptes.

Près de trois ans après son accession au pouvoir quel est le bilan de ses promesses ?

La France se devait de protéger les harkis de l'histoire, elle ne l'a pas fait. La France se devait d'accompagner les familles de harkis, elle ne l'a pas fait. La France se devait d'augmenter la promotion sociale des enfants de harkis, elle ne l'a pas fait. La France porte cette responsabilité devant l'histoire, devant les camps, devant l'échec scolaire, c'est cette responsabilité que nous voulons entendre à travers une loi. Rien ne peut expliquer, rien ne peut excuser l'abandon de ceux qui avaient fait le choix de la France, a quoi se rajoutent des promesses non tenues qui accentuent la colère de la communauté.

La reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon des harkis est la principale revendication des Harkis et de leur famille.

Aussi, Monsieur le Président de la République, nous souhaitons que vous exprimiez de manière très claire et très ferme l'engagement de votre Gouvernement.