La vengeance. La vengeance est le but ultime de Caleb. Il la prépare depuis douze ans. Pour réussir, son «arme» doit être vraiment spéciale. Elle sera un cadeau inestimable dont tout le monde parlera.
La fille qu’il surveille de l’autre côté de cette rue passante est parfaite. Elle est différente de ses proies habituelles. Elle n’est pas consentante, elle n’est pas vendue par son père, elle ne lui a pas été envoyée… Elle sera sa conquête.
Dans ce huis-clos étouffant, le bonheur est-il encore
possible?
ATTENTION : Ce livre contient des situations particulièrement dérangeantes, un consentement ambigu, un langage cru et de la violence graphique.
- Format : Livre numérique
- Éditeur : Pygmalion
- Nombre de pages : 241 pages
- Date de sortie : 17 octobre 2015
- Prix : 11,99 euros
Je me suis lancée dans cette lecture à cause de la couverture que je trouvais intrigante mais jolie et ensuite, je me suis attardée sur le synopsis. Je savais plus ou moins à quoi m'attendre avec ce livre. Je préfère vous prévenir tout de suite, tout le monde ne sera pas à l'aise avec cette lecture, pourtant, si l'on compare à un cinquante nuances de Grey ou un livre sur les biker, Captive in the dark ne devrait pas trop vous choquer. A un ou deux détails près tout de même.Je ne sais pas trop quoi en dire sur ce livre. J'en sors assez mitigée à vrai dire, car c'est quand même un sujet difficile voire tabou qui n'est habituellement pas abordé dans les livres à part si l'auteur lui-même en est concerné ; donc une biographie. Ici, l'auteur met le sujet bien en avant et d'ailleurs tout tourne autour de ça. Il y a des scènes choquantes, très dérangeantes comme la soumission que l'auteur pousse jusqu'à l’extrême. Il y a aussi les corrections infligées à l'esclave quand elle a un soupçon de rébellion. Tout d'abord, l’héroïne a dix-huit quand elle se fait kidnapper par Caled. Je trouve que la pilule ne passe pas du tout quand tu vois que la gamine est jeune comme ça. Elle se retrouve dans une pièce, plongée dans le noir. Pourquoi ? Parce que Caled doit se venger de l'homme qui a détruit sa vie en lui faisant subir les pires sévices étant enfant. Mais pour l'atteindre, il lui faut ramener un magnifique cadeau. Prêt à l'emploi. Une esclave sexuelle vierge. C'est pour ça que l’héroïne, cette jeune-fille se retrouve dans cette chambre. Il va la former et pour y arriver, il doit être le Maître et elle, l'esclave. Il n'a pas le choix. On comprend bien qu'il a du mal, qu'il n'aime pas faire ça, d'où certaines caresses et tendresse envers la victime pour l'apaiser.Elle doit se soumettre à lui. Mais jusqu'où l'être humain est prêt à aller pour assouvir sa vengeance. Dingue. Et le plus drôle dans tout ça, c'est de se retrouver à avoir de l'empathie pour le bourreau. Suis-je cinglée ? Comment vous expliquer ça sans trop en dire ?!
Citation : Si la première leçon qu'une esclave devait apprendre était d'accepter de renoncer à ses propres désirs, celle d'un Maître consistait à ne pas être l'esclave des siens. La logique était simple : pour pouvoir dominer une esclave, il fallait d'abord se dominer soi-même.
L'auteure, CJ Roberts, nous met en face un bourreau soit le Maître qui doit dompter sa victime afin d'être opérationnelle le jour J. Sauf que voilà, nous rentrons directement dans la peau de nos deux personnages. Complètement immergés dans la phase de torture. Du coup, quand Caleb corrige ou fait subir à Olivia, certaines choses, il se remet souvent en question. On sait donc que c'est dur pour lui mais qu'il n'a pas le choix. Le truc est enclenché. Pour atteindre son but final, il doit agir ainsi.Quand par exemple, la jeune-fille se fait corriger, toucher voire plus, par son Maître, on souffre aussi. Y a de quoi disjoncter, sincèrement ; mais, c'est assez romancé en plus d'être glauque (enfin, je trouve) même si c'est loin d'être une romance.Les deux finalement sont attachants même si l'histoire reste tordue avec un comportement ambiguë pour l'un au fil des pages ! Il parait qu'un lien se tisse chaque jour que l'on passe avec son bourreau....jusqu'à la fuite...s'il y a fuite.
Citation : Il était mon bourreau et mon seul réconfort ; le créateur de l'obscurité et ma seule lumière.
CJ Robert a été forte sur ce coup là. Il faut quand même de l'imagination avec esprit assez chiffonné pour écrire une histoire pareille. Comme je l'ai précisé plus haut, j'en ressors mitigée après lecture. J'ai eu un peu de mal à cause de l'âge de cette jeune-fille et d'une scène qui m'a assez déroutée, même si on comprend en avançant dans l'histoire, pourquoi Caleb a réagi ainsi.
La première partie est un huit clos. C'est donc éprouvant, étouffant pour elle comme pour nous. Nous sommes cloîtrés dans le noir à attendre notre sort, tout comme Olivia. Qu'est-ce qui va se passer.La deuxième partie est la fuite mais pour combien de temps ? L'écriture de l'auteure est fluide, addictive et crue parfois. Les pages tournent rapidement tout simplement parce que l'on veut savoir où l'auteure veut nous emmener.
C'est un roman très spécial avec une suite que j'aie l'intention de lire même si, je le répète, je reste mitigée. La fin, ma foi, présage quelque chose de lourd dans le tome 2.
Ma note :