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50 réfugiés à Fontenay et déjà les mauvaises langues se lâchent...
Publié le 26 octobre 2015 par Micheltabanou
Alors que notre ville accueille depuis vendredi une cinquantaine de réfugiés dans les locaux désertés de notre ancienne gendarmerie nationale je suis très étonné de découvrir sur les réseaux sociaux quelques commentaires dont le fumet fleure bon la xénophobie. En poussant un peu les limites du racisme seront vite franchies. J'ai retenu des propos de rejet, de craintes, de mises en question de notre équilibre. J'ai discerné également un amalgame avec notre politique municipale nous rendant complices de l'accueil d'une population allogène qui menacerait nos équilibres et anéantirait notre budget au détriment d'actions à mener sur l'entretien de notre voirie comme un individu le suggérait dans un post économiquement correct! J'ai pu découvrir aussi comment meme handicapé on peut manquer de solidarité face à cet handicap majeur qui frappe des familles et qui s'illustre par le vécu de violences extrêmes, d'abandon d'une terre, d'une patrie, la perte de parents et d'amis, la ruine, les viols, les vols, les blessures physiques et motales, l'incertain d'un avenir et la perte totale d'intégrité morale et physique. Un autre handicap dont on ne survit pas: l'inhumainisme. Alors l'insupportable est vite atteint quand ces gens là, ceux de la chanson de Brel, tout comme dans un dialogue d'Audiard magistralement interprété par lino Ventura osent tout pour qu'on les reconnaissent.