Durant un intense abus verbal, souvent réitéré, la victime perd progressivement son estime de soi et son équilibre intérieur s’altère. De ce fait, elle peut par la suite souffrir de dépression clinique et de troubles de stress post-traumatique.
Malgré le fait que ce soit un type d’abus très commun, l’abus verbal n’est pas sérieusement perçu comme une forme d’agression car, hormis le fait qu’il peut y avoir la présence de témoins, il n’existe souvent aucune preuve tangible. L’abus verbal se produit en toute impunité dans le huis clos de la sphère privée. Cependant dans la réalité, des cas répétés d’abus verbaux, dont l’intensité augmente, peuvent être beaucoup plus nuisibles pour la santé à long terme d’un individu que des atteintes physiques à la personne.
Les mots tuent lentement mais sûrement bien que leur impact émotionnel dépende de l’attention qu’on leur porte. S’en prémunir, c’est avant tout les laisser glisser sans résistance en dématérialisant au maximum la présence physique de l’individu qui les profère. Les mots ne tuent que celui qui les écoute!
Philippe Barraqué musicothérapeute, musicologue, expert santé
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